Publié dans Société

Transport en commun  - Le projet « Bus class » bientôt opérationnel

Publié le jeudi, 08 avril 2021

Amélioration et modernisation du transport dans la Capitale. Depuis plusieurs années, les consommateurs se plaignent de la qualité de services offerts dans les transports en commun. Outre le non-respect du cahier des charges, certains passagers sont victimes d’insultes et d’intimidations perpétrées par les chauffeurs et leurs aides.

 

Afin d’améliorer cette image, la Commune urbaine d’Antananarivo, en collaboration avec le Comité stratégique du secteur taxi-be (CSST), a mis en place un projet dénommé « Bus class ». D'après le directeur des transports et de la mobilité urbaine (DTMU) au sein de la CUA, Vigor Bemanana, ledit projet n’impliquera pas la hausse du nombre de « taxis-be » circulant dans la Capitale, ni le nombre de lignes ou de coopératives. En effet, il n’y aura pas de délivrance de nouvelles licences. « Toutes les coopératives pourront faire une demande auprès de la Mairie pour changer leurs véhicules en "class". Une fois leur demande validée, celles-ci pourront travailler tout de suite », soutient-il. Seuls la couleur des véhicules et les arrêts-bus vont changer. Le numéro de chaque ligne et sa destination resteront les mêmes. Il n’y aura plus d’arrêt intermédiaire ou d’arrêt rapide. Les « bus class » traverseront les rues d’Antananarivo d’ici quelques jours à compter de ce mois.

Le « bus class » sera identifié par sa couleur bleue métallisée et le jaune pub avec l’inscription « Antananarivo Renivohitra ». Outre les sièges confortables pour les passagers, chaque véhicule sera muni d’un distributeur de gel hydroalcoolique, d’un écran plat, d’un GPS connecté à des réseaux wifi. Le projet sera très bien adapté à la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Le nombre de passagers sera limité à 3 par banquette. Il n’y aura pas de strapontin et la propreté des véhicules sera maintenue. En plus, les chauffeurs et les receveurs porteront des uniformes dignes de leur fonction. Le tarif du « bus class » est fixé à 1 500 ariary.

La présentation de ce projet s’est tenue hier à l’Hôtel de ville, Analakely.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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