Publié dans Société

Covid-19 - La barre des 500 décès franchie 

Publié le dimanche, 11 avril 2021


En 48 heures, le Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 a recensé 14 patients emportés par la Covid-19. Cinq parmi les personnes ayant succombé ont suivi le traitement à Analamanga. Trois autres patients ont été hospitalisés dans la Région de Sava. A cela s’ajoutent six victimes signalées dans les Régions d’Atsimo-Andrefana, Atsinanana, Diana, Boeny, Vakinankaratra et Itasy. Avec ces nouveaux décès, Madagascar a franchi hier le cap des 500 morts suite à la Covid-19. Statistiquement, au cours de ces sept derniers jours,  31 patients ont rendu l’âme après avoir développé le syndrome de détresse respiratoire aiguë.  Récemment, lors de son intervention télévisée, le Président de la République Andry Rajoelina a précisé que les 300 premiers décès ont été enregistrés au cours de la première année de l’épidémie.
« Le pays est effectivement de plus en endeuillé par rapport à cette deuxième vague. La prudence est de mise pour rompre la chaîne de transmission et d’arrêter ce massacre. Ainsi, il faut respecter les gestes barrières sanitaires et renforcer les défenses immunitaires à travers les aliments et même les remèdes traditionnelles. Par ailleurs, dès qu’un symptôme se présente, il faut songer à consulter un médecin afin qu’il puisse vous prescrire des médicaments. Le retard au niveau du traitement explique parfois ces difficultés respiratoires conduisant jusqu’à la mort. Effectivement, une fois que le poumon est atteint par le virus, le manque d’oxygène deviendra fatal », a avancé un médecin opérant auprès d’un grand hôpital de la Capitale.
Rappelons que la Grande île     a signalé le premier décès lié au coronavirus le 17 mai 2020, environ deux mois après l’annonce de la première contamination. Il s’agissait d’un homme de 57 ans souffrant de diabète et d’hypertension artérielle, hospitalisé au Centre hospitalier universitaire de Toamasina. A l’époque, le pays n’a enregistré que 304 porteurs du virus et ce sont notamment les patients développant une comorbidité qui constituent les victimes. Actuellement, le virus emporte même les individus qui paraissaient en très bonne santé.
Recueillis par K.R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff