Publié dans Société

Etat d’urgence sanitaire - Les églises et mosquées de nouveau fermées

Publié le lundi, 19 avril 2021

La situation actuelle oblige. Suite à la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, à la Nation, dimanche dernier, toutes les églises et mosquées sont de nouveaux fermées.

Cette décision a été prise afin de couper toutes les chaînes de transmission de cette pandémie de Covid-19 qui ne cessent de s’aggraver de jour en jour. En contrepartie, les dirigeants de ces lieux de culte pourront organiser une émission sur les chaînes de télévision et radio nationales. Le Chef de l’Etat sollicite ainsi tous les dirigeants d’église, pasteurs, évangélistes et prêtres de participer à cette guerre qui domine le monde actuellement. Contrairement aux commerçants et aux écoles, les responsables au sein des églises et mosquées ont de suite passé à l’application de cette décision, le lendemain matin. Et c’était bien le cas pour quelques fidèles qui ont encore eu l’espoir de pouvoir célébrer le ramadan aux mosquées. Ils sont tous rentrés chez eux puisque les lieux de culte sont fermés et n’accueillent aucun visiteur.

Les avis divergent

Chacun a son interprétation à propos de la fermeture des églises et des mosquées en cette situation de crise sanitaire. Certains fidèles ne sont pas d’accord avec cette décision, tandis que d’autres l’apprécient. « Nous combattons avec l’esprit du mal. Pour le vaincre, nous devons renforcer l’union avec Dieu. Toutes les églises devront être ouvertes, si ce n’est que pour les cultes du dimanche seulement. Là-bas, toutes les barrières sanitaires sont déjà respectées, comme la distanciation physique, le port de masque, la désinfection », soutient Razakanirina Alice, évangéliste au sein d’une église réformée à Soavimasoandro. 

Par contre, après la déclaration du Président de la République en mars dernier, quelques églises ont déjà pris l’initiative de fermer leurs portes, et cela en raison de l’existence des cas confirmés positifs parmi leurs fidèles. C’est la meilleure décision à prendre pour protéger la communauté, selon plusieurs responsables d’église. D’ailleurs, l’Eglise n’est pas un monde isolé et les fidèles vivent dans la société. En conséquence, il serait difficile de limiter les contacts. 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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