Publié dans Société

Traitement du coronavirus - 2 000 concentrateurs et 2000 bouteilles d’oxygène supplémentaires

Publié le lundi, 19 avril 2021

L’heure est grave ! Presque tous les matériels et équipements médicaux indispensables au traitement des patients atteints de la Covid-19 ne suffisent plus pour faire face à l’explosion des nouvelles contaminations. Depuis quelques semaines, la Grande île est confrontée à une déficience de bouteilles d’oxygène.

Non seulement, il faut remuer ciel et terre pour se procurer d’une bombonne remplie voire vide, mais voilà qu’elle est vendue à des millions d’ariary. Les victimes se plaignent et déplorent la réactivité des autorités sanitaires pour y remédier. Les 800 magnums d’oxygène distribués et répartis au niveau des structures de santé dans tout Madagascar ont certainement répondu aux urgences mais le pays en a encore besoin davantage. Conscient de la complication de la situation sanitaire à Madagascar, le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé dimanche soir la mise à disposition de 2 000 bouteilles d’oxygène supplémentaires. A cela s’ajoutent 2 000 concentrateurs d’oxygène. « Nous allons déployer un avion spécial dès le début de cette semaine pour acheminer ces bouteilles et concentrateurs d’oxygène », a rassuré le locataire d’Iavoloha. 

Notons qu’actuellement, la majorité des personnes atteintes de la Covid-19 requièrent une assistance respiratoire. Avec les besoins en oxygène pour ces patients, la Grande île, plus particulièrement la Capitale, fait face à une pénurie de cet élément chimique indispensable à la survie. « Nous en disposons d'une quantité importante à Antananarivo. C'est le conditionnement qui pose problème. Les fournisseurs de bouteilles ne sont pas en mesure d'approvisionner davantage. Les vendeurs, quant à eux, n'optent pas pour une consignation ou un retour obligatoire des bouteilles. Pour cette raison, et par peur d'être à sec, les usagers retiennent en stock leurs bonbonnes tout en achetant une nouvelle en cas de besoin », a avancé un technicien auprès d'un fournisseur d'oxygène.

Recueillis par K.R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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