Publié dans Société

Marché d’Andravoahangy - Les commerçants de légumes occupent les rues et ruelles

Publié le mercredi, 28 avril 2021

Un cache-cache entre les commerçants et la Police municipale. A part ceux du marché hebdomadaire, c’est-à-dire confection, friperies, grossistes, boucheries, les marchands de légumes sont également fermés au grand marché d’Andravoahangy. D’après ces derniers, ils sont obligés de quitter les lieux, depuis la semaine dernière à cause de l’avertissement du responsable du marché.

Ce dernier a avancé que le marché du mercredi engendre un grand rassemblement. Une décision qui ne convient pas aux commerçants, selon leurs explications, puisque d’après la note de service publiée par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), ce sont seulement ceux cités plus haut du marché hebdomadaire qui devront être suspendus à cause de la propagation de la Covid- 19, mais non pas les marchés du quartier et les vendeurs de produits de première nécessité.  Ils pourraient encore s’y installer jusqu’à 13 heures. La fermeture de tous les commerces de produits de consommation courante n’est applicable que durant le confinement total, c’est-à-dire le week-end.

 Face à cette situation, les commerçants de légumes s’installent à même le sol sur toutes les rues et ruelles. Ainsi, la route à sens unique menant vers Manjakaray, par exemple, est occupée par ces marchands. Outre les eaux qui coulent sur la chaussée et son étroitesse, cette situation y a engendré un embouteillage monstre. D’un autre côté, les Forces de l’ordre ont placé une barrière à l’entrée de Behoririka, hier. D’après le responsable au sein du Fokontany de ce quartier, elles ont dû prendre cette décision en collaboration avec la Commune urbaine puisque la semaine dernière, une foule a été constatée dans cet endroit, attisant la colère des citoyens. A cause de la fermeture du marché d’Andravoahangy, les commerçants se sont rués vers Soarano et Behoririka.

 Anatra R. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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