Publié dans Société

Reprise des cours - Un comité de vigilance exigé dans chaque établissement

Publié le lundi, 03 mai 2021

Retour en classe malgré la poursuite de l'état d'urgence sanitaire. La reprise des cours à partir de cette semaine fait partie des mesures annoncées par le Président de la République Andry Rajoelina, lors de sa prise de parole en direct sur les chaînes télévisées, dimanche dernier. « Dans les Régions fermées à cause de la pandémie de Covid-19, entre autres Analamanga, Atsinanana, Sava, Vakinankaratra, Matsiatra-Ambony, Anosy, les élèves en classes d'examen devraient rejoindre l'école à partir du 5 mai prochain.

Pour les Régions non concernées par cette mesure, la reprise des cours sera effective pour tous les élèves, y compris ceux en classes intermédiaires. Une note ministérielle y afférente sortira aujourd'hui afin de renforcer les mesures déjà prises », a confirmé Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l'Education nationale (MEN), hier face à la presse. Pour les élèves inscrits dans les établissements transformés en centre de traitement du coronavirus, ils suivront les cours ailleurs. A l'exemple des élèves en classe d'examen de l'EPP-CEG Soamandrakizay, ils reprendront les cours à l'EPP Analamahitsy, d'après le ministre de tutelle.

Parmi les mesures imposées figure la mise en place d'un comité de vigilance dans chaque établissement scolaire, public ou privé, dès cette semaine même. Ce comité garantira le respect des protocoles sanitaires et pédagogiques pour assurer la protection des élèves et éviter une éventuelle propagation du coronavirus en milieu scolaire. Les gestes barrières dont le port obligatoire du masque, le lavage fréquent des mains avec du savon ou encore la distanciation sociale seront exigés. Aussi, la désinfection des salles de classe se fera régulièrement, en partenariat avec d'autres ministères et Communes.

Classes alternées

Adoptées par divers établissements scolaires, notamment ceux privés, depuis le début de cette année scolaire. Le ministre de tutelle encourage également les classes alternées pour assurer le respect de la distanciation sociale. Ce système permet de diviser les élèves d'une même classe en deux groupes afin de limiter leur effectif. « Si le premier groupe suit les cours chaque lundi et mercredi, le 2ème le fait chaque mardi et jeudi. Le week-end commence le vendredi. Cette journée est destinée entre autres pour la désinfection de toutes les salles de classe », avance la directrice d'un collège implanté à Mahamasina, pratiquant les classes alternées. « Pour notre école, le premier groupe de chaque classe suit les cours chaque matinée, et l'autre dans l'après-midi », ajoute le responsable pédagogique d'un lycée privée sis à Bemasoandro-Itaosy. La récréation, la rentrée et la sortie des élèves devraient aussi être alternées. D'un autre côté, l'épreuve d'éducation physique et sportive devrait se faire en « cours théorique » au lieu d'une épreuve pratique. L'objectif de cette réorganisation étant de limiter les contacts des élèves et de leur protéger autant que possible de la pandémie.

Pour information, les dates prévues pour les examens du CEPE et du BEPC sont maintenues jusqu'ici, respectivement pour le 6 juillet et du 19 au 22 juillet prochains. Les préparatifs vont bon train, à en croire le numéro Un du MEN. Le maintien ou l'ajournement de ces dates dépendra de l'évolution de la pandémie.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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