Publié dans Société

Eid al-Fitr et Ascension - Les commerçants font fi

Publié le jeudi, 13 mai 2021

Pas de repos pour les marchands. Bien que la journée d’hier ait été fériée, chômée et payée, avec la double fête religieuse, Eid al-Fitr et Ascension, le commerce a été florissant. La majorité des magasins proposant divers articles ainsi que les grandes surfaces sont restés ouverts du matin jusqu’à la fin de l’après-midi.

« Durant les autres jours fériés, nous ne sommes ouverts que la matinée, mais les 3 week-ends de confinement total nous obligent à travailler toute la journée, pour combler les pertes », nous confie A.R., gérant d’un minimarket à Itaosy. Ce dernier a enregistré une hausse du nombre de ses clients et est même pris d’assaut pendant une courte période dans la matinée. « Durant les 3 dernières semaines, je faisais mes provisions chaque vendredi en fin d’après-midi. Une queue se forme partout, devant les magasins ou les caisses, sans parler des embouteillages monstres. Cette fois-ci, j’ai décidé de faire mes courses un jour avant pour éviter cette foule, mais apparemment la situation reste le même », témoigne Domoina R., jeune femme au foyer. La plupart des citadins font leurs courses notamment les samedis, mais faute de liberté de circulation avec le confinement total, ils ont avancé la sortie hier. Dans tous les cas, les commerçants font fi de la situation, en enregistrant une augmentation de leurs recettes.

Du monde en centre-ville

Une opportunité à saisir. La journée d’hier a été une occasion pour prendre l’air, se détendre ou faire plaisir aux enfants pour la majorité des employés. Ces derniers ont profité du jour férié pour programmer une sortie en ville ou en périphéries, selon leurs moyens. « Cela fait près d’un mois que j’ai gardé mes 2 enfants à la maison, avec la suspension des cours en classe et l’évolution alarmante des cas du coronavirus. Maintenant que les chiffres y afférents ont baissé, nous avons opté pour une petite sortie en ville, histoire de se casser la routine et se détendre. Par contre, le respect des mesures sanitaires a été la principale condition de cette sortie. Nous avons évité d’entrer en contact avec la foule ou d’aller dans les endroits à forte fréquentation », nous confie Sandrine A., fonctionnaire. Cette mère de famille résidant à Ankadilalana a pris le bus avec son mari et ses 2 enfants pour aller à Antaninarenina et Analakely.

Outre ceux qui sont sortis pour une ballade, bon nombre de personnes vues en centre-ville ont fait des achats ou des courses du prochain week-end confiné. D’autres y étaient pour retrouver leurs amis ou familles. Certains ont dû sortir de chez eux pour travailler…

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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