Publié dans Société

Groupe Mahaleo - Charle tire sa révérence !

Publié le jeudi, 05 août 2021


Le monde de la musique pleure la disparition d’un des leurs. Charle Bert Andrianaivo, batteur et percussionniste du groupe Mahaleo, est décédé hier à l’âge de 67ans. Suite à sa maladie, il a été hospitalisé depuis près de deux semaines.

Charle est né le 2 Mai 1954 à Tolongoina, Fianarantsoa. Sociologue de formation et spécialiste en politique et dynamique sociale, il a dirigé les projets du groupe Mahaleo. Il est aussi l’un des fondateurs du groupe. Au mois de mars 2021, lui et son frère Jean-Bà ont été élevés au grade de Grand-Croix de 2ème classe de l’Ordre national. Ce dernier est décédé il y a quelques années. Charle est le cinquième membre du groupe qui est parti rejoindre l’au-delà.

Outre un musicien incontestable, Charle a une admiration particulière pour la vie rurale, mais également pour les mouvements de jeunes. Il avait mis en place des projets d’action sociale auprès des jeunes dans quelques quartiers d’Antananarivo. Il s’agit du Centre d’information rurale, créé avec des partenaires dans le Fokontany d’Isandrakely-Ambalavao, Région de Haute-Matsiatra, à Marohazo Ankadinondry-Sakay, Région de Bongolava, ainsi qu’à Moratsiazo-Ampefy, dans la Région d’Itasy. Après sa retraite, il a pratiqué l’agro-écologie et s’est investi dans la culture de forêts comestibles et de plantes médicinales comme l’artémesia et le gingembre.
Par ailleurs, Charles a aussi fondé un Organisme non gouvernemental (ONG) avec une équipe de jeunes rassemblée au niveau du Centre d’information, de communication, d’animation, de formation et d’éducation (CICAFE), en soutenant la construction d’infrastructures rurales comme les écoles, bornes-fontaines, barrages agricoles, ponts pour piétons, latrines familiales, sans oublier le reboisement.
Anatra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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