Publié dans Société

Camion fou sur la route digue - Un adolescent et une fillette tués sur le coup

Publié le mercredi, 04 août 2021

Tragique! Tel pourrait – on qualifier l’accident de la circulation survenu vers 7h du matin près du centre commercial Akoor, sur la route digue, hier. Il a coûté la vie à une fillette de 3 ans et à un garçon de 13 ans. Des témoins assurent que les malheureux  conduisaient une carriole. Par ailleurs, un cycliste fut grièvement blessé et il a fallu l’évacuer d’urgence dans un centre de soins de la ville.

A l’origine de cette effusion de sang : le coup de bélier d’un vieux camion Renault SG4 ! D’après plusieurs témoins, son conducteur a pris immédiatement la fuite après constat du drame. Mais aux dernières nouvelles émanant des Forces de l’ordre, hier en fin d’après-midi, il a été finalement attrapé puis placé en garde à vue dans un bureau de la Police.

Car à un moment donné et suite à un problème de direction, selon certaines sources, le poids lourd, qui transportait sa lourde cargaison de sable et de gravillons, lancé à toute allure et échappant brutalement ainsi à tout contrôle, a brusquement dévié de sa trajectoire pour foncer sur le côté de la chaussée, empiétant sur le trottoir et fauchant ainsi au passage les deux piétons et le cycliste, avant de terminer sa course folle contre une infrastructure. Lesdits témoins racontent qu’il a fallu désincarcérer les deux enfants restés piégés sous le mastodonte. Il en fut de même pour le cycliste.

Selon ces témoins de la scène, le conducteur ainsi que ses aides-chauffeurs ont essayé de prendre la fuite, par crainte d’une éventuelle vindicte populaire. Pourtant, d’autres assurent que le fugitif n’a pas pas fuir loin avant que des riverains ne l’attrapent et le conduisent aussitôt à un bureau de la Police.

« Après sa garde à vue, le chauffeur – avec ou sans plainte des proches des victimes – devra être déféré au Parquet car qu’il y a mort d’homme », précise une source policière. Effectivement, c’est la brigade des accidents de la Police à Tsaralàlàna qui mène une enquête sur cette affaire. Sitôt informée du drame, elle a rapidement dépêché ses éléments sur place, à la fois pour constater et sécuriser. Il est vrai que la mort des deux enfants a déclenché une violente colère chez les riverains. L’enquête se poursuit.

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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