Publié dans Société

Malformations cardiaques - Un bloc de chirurgie à cœur ouvert en construction

Publié le vendredi, 13 août 2021


Première intervention chirurgicale prévue avant la fin de cette année. Les enfants ayant des malformations seront privilégiés dans la chirurgie cardiaque à cœur ouvert auprès du Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA), connu de tous sous l’appellation de HOMI (hôpital militaire). Le bloc de chirurgie y afférent est actuellement en chantier. « Il s’agit du premier bloc opératoire de chirurgie cardiaque à cœur ouvert à Madagascar. La construction de cette infrastructure spéciale se fait aux normes requises. Son opérationnalisation nécessite l’utilisation de nouvelles technologies ainsi que des matériels de dernier cri. Ce n’est pas n’importe quel balatum ni conditionneur d’air qui peuvent y être utilisés, avec les jeux de pression considérables », informe le Médecin Général Rakoto Fanomezantsoa, directeur du CEHNOSOA. La construction de cette infrastructure innovante se réalise grâce à l’appui de « Chaîne de l’Espoir », l’un des partenaires de l’établissement dans ce projet d’envergure.

Plus de 5 000 enfants opérés depuis 1994
Tout un programme mis en œuvre depuis 27 ans. Dans toutes les Régions de l’île, l’ONG internationale « Chaîne de l’espoir » se charge du dépistage des enfants ayant une malformation cardiaque. Après les contre-diagnostics effectués à Antananarivo, les médecins tranchent sur une opération locale ou une évacuation sanitaire à l’étranger. « Notre établissement accueille depuis 2016 les enfants dont les cas nécessitent des interventions chirurgicales à cœur fermé, c’est-à-dire que les malformations cardiaques se trouvent à l’extérieur du cœur. Le bloc de chirurgie cardiaque y afférent est opérationnel depuis maintenant 5 ans », avance le directeur du CENHOSOA. Pour la chirurgie cardiaque à cœur ouvert, l’opération se fait en France ou à La Réunion. Plus de 5 000 enfants en ont été opérés depuis 1994, grâce au partenariat avec ladite ONG. D’un autre côté, Madagascar enregistre des médecins spécialistes ou formés dans la chirurgie cardiaque, toujours grâce à ce partenariat. « La première vague de formation s’est tenue depuis 1994. Actuellement, la 4ème génération de médecins militaires est en cours de formation », ajoute notre interlocuteur.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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