Publié dans Société

Associations des taximen - Une pétition pour interdire les taxis-moto

Publié le lundi, 16 août 2021

Les taxis – ville en situation de détresse. En effet, certains d’entre eux ont déjà suspendu leurs activités, tandis que d’autres misent seulement sur le transport de clients fixes. L’existence des taxis- moto, qui envahissent les rues de la Capitale jusque dans les zones stratégiques comme les stationnements de taxi, les hôpitaux, les Centres de santé de base, les pharmacies, les bureaux administratifs, en est l’une des raisons de cette situation.

Ces taxis-moto ne se cachent plus contrairement à d’autres secteurs illégaux, et osent même accaparer les clients des autres. Mais le pire, c’est que ces derniers ne paient ni droit ni taxe. « Ils piétinent notre platebande et détruisent nos activités à petit feu », soutient un taximan. La majorité d’entre eux ne disposent même pas d’assurance et de licence d’exploitation dans la Capitale.

 Selon la constatation des usagers de la circulation, les malfaiteurs et les escrocs se cachent souvent derrière les taxis – moto. Ils ont déjà fait plusieurs victimes. « J’ai pris un taxi- moto du côté d’Anosy et en montant sur la moto, le conducteur m’a proposée de mettre mon sac dans le porte- bagage. Puis, il a fait en sorte que mon casque soit tombé et il s’est arrêté pour que je puisse le récupérer. Une fois descendu du deux roues, il a pris la fuite », raconte Johanne, la victime.

Face à cette situation, les propriétaires et conducteurs de taxi, réunis dans quelques associations, ont haussé le ton. Depuis hier, ils ont fait circuler une pétition comportant plusieurs signatures qu’ils vont déposer à la Mairie de la Capitale afin d’interdire les taxis – moto dans la ville d’Antananarivo. Ils revendiquent ainsi le renforcement de la surveillance autant que les sanctions à l’égard des taxis- moto, et rayer carrément ce secteur.

Pour rappel, au début du mois de mars dernier, l’association des taximen a déjà effectué une déclaration annonçant le rejet de ce moyen de transport qui exerce dans la ville car ce dernier gêne la circulation, vu le nombre des véhicules qui circulent chaque jour dans le pays, sans parler des accidents de la circulation.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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