Publié dans Société

EPP et CEG - 30 000 à 60 000 ariary de cotisation parentale

Publié le lundi, 16 août 2021

Reprise officielle du paiement des cotisations pour les parents d'élèves. Le ministère de l'Education nationale (MEN) a validé cette décision depuis le mois de février dernier, et l'a confirmée récemment dans une note relative à la préparation de la rentrée scolaire 2021-2022. Cette contribution financière des parents sert au paiement des salaires des maîtres FRAM ou les enseignants non fonctionnaires (ENF) non subventionnés. Les cotisations parentales servent également à financer les petites réparations et entretiens internes, à l'exemple de la peinture des tableaux.

Toutefois, leur montant dépend des décisions prises lors des réunions des parents et de la « Farimbon'ezaka ho fahombiazan'ny fanabeazana eny ifotony » (FEFFI) pour les EPP et CEG ainsi que du Conseil d'établissement (CE) pour les lycées. Ainsi, les cotisations s'élèvent entre 30 000 et 40 000 ariary par parent ou par élève pour les EPP et entre 45 000 et 60 000 ariary pour les CEG et lycées. Le montant a été fixé selon les demandes des parents et les besoins de l'établissement, notamment le nombre de maîtres FRAM à sa charge. En tout cas, les ENF non subventionnés n'auront plus à travailler bénévolement pendant des mois comme c'était le cas l'année dernière, avec le paiement des cotisations parentales avant la rentrée scolaire.

Rentrée administrative

J+1. Les personnels administratifs des établissements scolaires publics ont repris leur fonction depuis hier. La rentrée administrative débute avec la préparation de celle des enseignants, prévue le 23 août, ainsi que celle des élèves pour le 1er septembre prochain. « Puisque nous n'avons pas de personnel administratif, quelques enseignants et moi-même se sont chargés de la répartition des classes et des groupes ainsi que de l'élaboration de l'emploi du temps », avance Paul Mallory Randrianarivelo, directeur de l'EPP de Tanjombato, dans la Circonscription scolaire d'Antananarivo Atsimondrano. Pour le CEG de Nanisana, les 49 personnels administratifs se chargent de la réception des dossiers pour les réinscriptions, lesquelles débuteront demain pour cet établissement. Il en est de même pour les 34 personnels administratifs du lycée Jules Ferry à Faravohitra.

Dans tous les cas, les directeurs d'établissements scolaires publics ainsi que les personnels administratifs n'ont joui que de deux semaines de vacances, contrairement aux années précédentes. L'année scolaire 2020-2021 s'est achevée le 31 juillet dernier, mais le MEN a fixé la rentrée administrative pour le 16 août.

Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff