Publié dans Société

Education - Le montant de la « caisse-école » révisé à la hausse !

Publié le vendredi, 20 août 2021

Une subvention de l’Etat pour les établissements scolaires publics. Les Ecoles primaires publiques (EPP), les Collèges d’enseignement général (CEG) et les lycées toucheront chacun leur part de « caisse-école », dans les plus brefs délais. Felamboahangy Ratsimisetra, Secrétaire général (SG) du ministère de l’Education nationale (MEN), l’a précisé hier, lors d’une rencontre avec la presse à Anosy.

De plus, le montant de la « caisse-école », attribué pour assurer le fonctionnement de chaque établissement, sera révisé à la hausse pour l’année scolaire 2021- 2022. Le ministère de tutelle n’a pourtant livré d’autres détails concernant cette augmentation du montant. Le calcul y afférent se ferait par élève, d’après nos sources officieuses. A l’exemple d’une EPP de la Capitale qui a enregistré plus de 600 élèves l’année dernière, l’établissement a touché 1 200 000 ariary, soit environ 2 000 ariary par écolier. De plus, la subvention n’a été encaissée qu’au mois d’avril dernier, au deuxième trimestre, alors qu’elle est destinée pour le fonctionnement. Pour cette année, « les procédures de déblocage ont déjà été entamées depuis le mois de mai dernier, afin que les bénéficiaires puissent toucher leur part à court terme », a précisé la SG. L’année dernière, le budget destiné pour la « caisse-école » s’élevait à 13 milliards d’ariary pour les EPP, contre 3 milliards d’ariary pour les CEG et 2 milliards d’ariary pour les lycées.

Des mesures pour alléger les parents

Outre l’attribution de la « caisse- école », la dotation de kits scolaires fait partie des mesures adoptées par le MEN pour alléger les charges parentales relatives à la rentrée scolaire, fixée le 1er septembre prochain.  Parmi les bénéficiaires, les écoliers des EPP en milieu rural seront privilégiés dans la distribution des kits. Ceux qui ont déjà obtenu des cartables, des sandales et tabliers l’année dernière n’auront plus que des packs de fournitures, dont les cahiers, stylos, règles et crayons. Pour le reste, les fournitures seront complètes. Ces kits sont déjà en cours d’acheminement, afin de parvenir aux bénéficiaires avant la rentrée, à en croire la SG. D’un autre côté, la redynamisation des cantines scolaires constitue l’une des mesures prises, surtout pour les EPP dans le grand Sud de l’île. L’objectif étant d’assurer l’alimentation scolaire tout au long de l’année.

Par ailleurs, le ministère de tutelle interdit le recrutement de nouveaux maîtres FRAM ainsi que la construction de nouvelles écoles communautaires au titre de cette année. Cette décision vise à mieux coordonner les besoins et mieux contrôler les ressources. Dans tous les cas, des affichages sur les mesures d’allégement des charges parentales ainsi que sur les informations à savoir devraient être visibles par le public dans les bureaux des DREN, CISCO et établissements scolaires, afin de garantir la transparence. La ligne verte 0203080786 reste opérationnelle pour toute plainte ou réclamation.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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