Publié dans Société

Transport en commun - Une guerre sans fin entre les taxis-ville et taxis-motos

Publié le vendredi, 20 août 2021

Un problème qui est loin d'être résolu. Au début de cette semaine, l'association des taxis- ville a fait une pétition afin d'interdire les taxis-motos à exercer dans la ville d'Antananarivo. Ces taximen ont avancé que les deux-roues détruisent leur travail et ne font qu'aggraver l'insécurité qui mine les Tananariviens actuellement.

Les kidnappeurs, les escrocs, les malfaiteurs se cachent derrière leur casque pour pouvoir faciliter leur tâche, sans parler des accidents de la circulation. Et au niveau de la santé, l'emprunt des casques facilite la propagation de la pandémie de Covid-19.

Or, pas plus tard que le lendemain, les scooteristes exerçant dans ce domaine ont effectué, eux aussi, une manifestation non loin du centre-ville. Ils ont avancé être victimes de la crise et ont  perdu leur travail. Ils sollicitent le responsable au niveau de la Commune urbaine d'Antananarivo pour étudier leur cas. « C'est notre travail pour subvenir aux besoins de notre famille. Nous sommes prêts à suivre toutes les consignes, dont l'intégration dans une association, le paiement des assurances pour ceux qui n'en disposent pas encore, le respect du Code de la route et ne pas piétiner la platebande des taxis-ville », avance leur président. Or, ces derniers avancent que les taxis-motos n'ont pas de stationnement fixe et effectuent des travaux malsains. Eux aussi dénoncent que malheureusement, quelques-uns de leurs collègues taximen sont également en complicité avec les malfaiteurs.

Puis, mercredi, le Comité stratégique du secteur taxi ou CSST a répliqué à travers une conférence de presse. Ces représentants des taximen ont effectué une déclaration exposant les épreuves qu'ils font face, notamment depuis l'expansion des taxis-motos dans la ville. « La CUA a déjà mis tant d'efforts dans la lutte contre les taxis-motos, mais nous avons constaté que ce n'est pas une tâche facile. Sur ce, nous sollicitons l'aide des différents ministères comme celui des Transports, le ministère de la Sécurité publique, celui de la Santé publique et le Commissariat central pour mener à bien cette mission », indique ledit comité. Ainsi, ils ont avancé que ce secteur est illégal et n'est pas adapté au statut de la Capitale. Face à cette situation, cette association revendique le renforcement de la surveillance autant que les sanctions à l'égard des taxis-motos, effectués par la Commune urbaine d'Antananarivo.

Anatra R.

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Editorial

  • Vandalisme légal ?
    La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

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