Publié dans Société

Meurtre d’un journaliste - Trois assaillants tombent sous les balles de la Police

Publié le mercredi, 01 septembre 2021

Quelques jours après l’assassinat de Tiana Rakotoarimanana (55 ans) dans un quartier de la ville de Fianarantsoa, la Police, s’appuyant sur un renseignement, a réussi à mettre un coup d’arrêt au gang mis en cause. Mardi soir dernier, ses membres ont été décimés, du moins la moitié, et trois autres ont été capturés vivants. C’est le bilan d’un échange de tirs entre ces derniers et les Forces de l’ordre venues pour les arrestations dans le quartier de Tsaramandroso.

 

Les bandits éliminés sont plutôt connus par leurs sobriquets dont un certain Rasta, Jean-Paul. Seul le troisième larron n’a pu être identifié. Pour revenir aux circonstances qui ont conduit la Police sur les traces des assaillants, selon une précision de celle-ci, tout a démarré par un premier coup de filet, celui du prénommé Faly, mardi dernier. A son tour, le suspect a indiqué la planque de ses acolytes. Le soir même, les Forces sont intervenues afin de déclencher les recherches. Leurs efforts s’avéraient payants car la planque en question a pu être finalement repérée. Mais retranchés à l’intérieur, les bandits n’ont pas voulu se laisser faire. Ils ont accueilli la Police par des tirs d’armes à feu. Les membres des Forces ont dû répliquer à ces tirs adverses dont les conséquences étaient dramatiques, côté agresseurs. En effet, trois d’entre eux tombaient sous les balles de la Police.

Quant aux trois autres suspects, ils ont survécu à cette fusillade. Mais ils avaient sur eux des revolvers de fabrication rustique, des machettes ainsi que des couteaux. Bref des pièces à conviction du crime. De toute façon, l’audition des trois larrons a permis de confirmer leur participation dans l’assassinat du journaliste de la « radio Fahazavana ». Bientôt, ils auront donc à répondre de leurs actes devant le Parquet concernant ce crime abject.

Un bref rappel des faits s’impose. La victime était sur le chemin menant à son foyer le soir du 24 août dernier lorsqu’il a été sauvagement agressé. Là, il aurait perçu la recette de ses ventes, le quinquagénaire ayant été éleveur de poules pondeuses, et que les agresseurs en auraient été informés. Gravement blessé, le journaliste gisait en sang alors près de la clôture d’une propriété privée où ses râles d’agonie ont alarmé les riverains. Visiblement, les tueurs l’ont attaqué avec un gourdin clouté. Evacué d’urgence à l’hôpital, il a succombé un peu plus tard des suites de ses blessures.

Notons que Tiana Rakotoarimanana n’a pas été le seul à payer le plus lourd tribut à cette violence de bandits. Toujours en août dernier, son confrère de la Région de Sofia l’avait précédé pour rejoindre l’au-delà à la suite d’une agression barbare. Enfin, faut-il rappeler le sort réservé à notre confrère Serge Maryl d’Express Madagascar lorsqu’il fut attaqué à Andavamamba, mais à la différence des deux premiers, il a survécu à sa sanglante agression.

Franck R.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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