Publié dans Société

Match des Barea - Des embouteillages partout !

Publié le jeudi, 02 septembre 2021


Encore plus de monde dans la Capitale. Hier, dès la matinée jusque tard dans la nuit, des bouchons interminables ont été constatés dans plusieurs axes menant vers le centre-ville. Il fallait près de deux heures pour effectuer un trajet d’un kilomètre, notamment du côté de 67 Ha, Ambanidia, Ankorondrano, Antanimena et Anosy. Outre les bouchons quotidiens, cette situation a été due à la tenue du match opposant les Barea de Madagascar et l’équipe de Bénin au stade de Mahamasina. En effet, l’heure d’ouverture de l’enceinte a été avancée afin d’éviter la bousculade, de même que la plupart du public a décidé d’arriver en avance pour admirer l’infrastructure. L’entrée vers le centre-ville a été quasiment impossible, bien que le marché du jeudi à Mahamasina ait été suspendu, autant que d’autres marchés aux alentours de cet axe. Le nombre de véhicules qui ont effectué des allers-retours à Anosy a doublé, voire triplé. Et comme d’habitude, en pareille circonstance, les "taxis-be" en ont tiré profit. Néanmoins, certains bus ont fait un demi-tour à Anosy ou Analakely, utilisant comme excuse les énormes bouchons. Beaucoup d’autres automobilistes ont également décidé de rebrousser chemin en voyant les embouteillages. « Je préfère rentrer plutôt que de perdre trop de temps dans les embouteillages. Je sais déjà que j’arriverai très en retard à mon rendez-vous si je décide d’y aller  », se plaint un père de famille. Dans l’après-midi, les Tananariviens se sont empressés de rentrer chez eux pour suivre le match à la télé ou rejoindre les fan-zones.

Des routes coupées

Comme dans la journée d’hier, des coupures de route sont aussi prévues dans la journée du samedi 4 septembre où se tiendra l’inauguration du stade Barea. Il s’agit de la rue Rabozaka, la rue Mahtma Gandhi devant le Palais des Sports, la rue Ramanankirahana près du stade de Mahamasina, la rue Rajoelina devant Kot Foods, la rue Andriba menant vers Gerb’Or, la rue Rakotobe devant le Commissariat de police du 5ème Arrondissement, la rue Pascal jusqu’à celle de Mohamed V - devant le Sénat et le mur de clôture du collège Saint-Michel, ainsi que la rue Dr Razafindratandra venant d'Amparibe, devant le lycée Sainte-Famille jusqu’à Mahamasina.
Sur ce, tous les véhicules venant de Tsimbazaza devront emprunter la rue Andriamanantena Georges, Fiadanana puis Soanierana et Analakely ou 67 Ha. Ceux venant d'Analakely devront prendre la rue des Anciens Combattants pour se rendre à Anosy. Pour les voitures venant d'Anosibe et d'Ankadimbahoaka, elles pourront circuler dans la rue Ranaivo Jules - devant le Tribunal d’Anosy. Concernant les véhicules venant d’Ampefiloha et Isotry, ils devront passer par la rue des Anciens-combattants pour rejoindre Ambohidahy.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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