Publié dans Société

Nouvelle drogue dure - Les ravages du « Trebekk » à Diego-Suarez

Publié le vendredi, 03 septembre 2021

Surnommée « Trebekk » dans le nord ou « Rôrô » dans la Capitale, cette nouvelle espèce de drogue dure et bas de gamme, n’a heureusement pas encore causé plusieurs décès. Néanmoins, sa consommation a provoqué des comportements extrêmes dans la région du nord de Madagascar. Elle a tout pour plaire aux toxicomanes. La « Trebekk », une drogue de synthèse, fait donc des ravages, notamment les jeunes d’Antsiranana et gagne du terrain dans la Grande île.

 

Ce stimulant, fabriqué en Chine, a l’apparence du sel de bain. En général, le produit est consommé en le fumant, mais il peut également être injecté ou inhalé.

Le nom « Trebekk » découle du dialecte antakarana « Mitrebiky » qui signifie « s’injecter ». Cette nouvelle espèce de drogue se vend gâce aux dealers qui opèrent dans la rue.

« Ce nouveau produit stupéfiant provoque une forte addiction. C’est le cas de cet adolescent qui vit dans la ville d’Antsiranana. Le malheureux ne pouvait plus se procurer de l’argent de ses parents pour s’en acheter, et a été ainsi totalement désespéré au point d’opter pour le suicide », narre le Commandant de brigade de proximité de la ville, l’Officier Razanakolona Ofra Anissa, lors d’un dialogue inter-générationnel entre les autorités locales, les Jeunes pairs éducateurs (JPE) et les Jeunes reports club (JRC). Ces derniers ont suivi deux jours de formation d’orientation pour la consolidation de la paix et pour la participation des jeunes dans la prévention de la délinquance juvénile, l’insécurité et les violences dans la Région de Diana. 30 jeunes leaders d'association ont été concernés par la formation avec la participation du défenseur des droits de l'Enfant, en la personne du chanteur Mirado.

Ce programme a été soutenu par le  Fonds pour la consolidation de la paix (« Peacebuilding Fund Madagascar ») et l'UNICEF. La sensibilisation a été destinée aux médias et d’autres  corps, composés notamment par le Gouvernorat, la Préfecture, le ministère de la Population, la Police nationale et la Gendarmerie nationale.

En tant que jeunes, ces sensibilisateurs connaissent mieux le problème de la jeunesse dans leur quartier respectif. Cinq groupes ont effectué des sensibilisations dans les quartiers connus comme les plus dangeureux en matière d’insécurité, à savoir Ambalavola, Tsaramandroso, Tanambao I et Tanambao V. Ces quartiers sont réputés comme fiefs des « Foroches » et d’autres bandes appelées « Togo ».

Depuis deux ans, le calme se réinstalle progressivement dans la ville du Nord, avec l’arrivée des Bajaj et les loisirs comme les réseaux sociaux. Les jeunes ont été conscientisés et n’ont plus tendance à recourir à la violence.

Cependant, un nouveau fléau menace de faire son apparition. Il s’agit d’un grand problème créé par une bande de jeunes filles dont la plupart sont des lycéennes. Celles-ci consomment de la drogue dure comme le chanvre indien. Les jeunes sensibilisateurs ont une délicate mission en menant des actions positives à l’endroit de la jeunesse de Diego Suarez.

E.F. 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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