Publié dans Société

Maladie d’Alzheimer - Aucun traitement adapté, malgré l’avancée de la science

Publié le mercredi, 15 septembre 2021

Une maladie difficile à accepter. La maladie d’Alzheimer est encore méconnue de la majorité de la population dans le pays. Et dans certains cas, c’est difficile à admettre puisqu’elle est considérée comme une maladie honteuse. En effet, des familles cachent les patients atteints de la maladie. Malgré l’avancée de la science, il n’y a pas encore de traitement adapté à l’Alzheimer.

Même dans les pays développés, les chercheurs se concentrent toujours sur la recherche des solutions pour alléger la souffrance des personnes atteintes de la maladie. Cette maladie constitue un problème de santé dans le monde entier et notamment en Afrique. Pour Madagascar, les dernières statistiques publiées en 2020 ont avancé plus de 40 000 personnes atteintes de cette maladie.

 Dans le cadre de la célébration du mois de l’Alzheimer, l’Organisation non gouvernementale (ONG) Masoandro Mody organise une journée portes-ouvertes en son siège à Fenomanana Mahazoarivo. Celle-ci se tiendra le mardi 21 septembre avec au programme les dépistages de l’hypertension artérielle et du diabète, le diagnostic de l’Indice de masse corporelle, l’oxymétrie et pouls et test de psychologie. Or, la maladie d’Alzheimer peut être précoce et liée à des facteurs de risque tels que l'hypertension artérielle, le diabète, l'alcoolisme ou encore le tabagisme. Elle survient généralement après 65 ans. Ainsi, un conseil-orientation sur la maladie aura lieu durant cette journée, afin de soutenir les victimes et leurs familles. Elle n'est pas héréditaire, au stade actuel de la recherche, même s’il est possible que plusieurs cas soient enregistrés dans une même famille.

L’Alzheimer est une maladie mortelle du cerveau. L’un des signes les plus courants est la perte de mémoire. Il y a aussi d’autres symptômes dont la  difficulté à planifier ou à résoudre des problèmes, la difficulté pour accomplir les tâches quotidiennes, des problèmes de langage, une désorientation dans le temps et dans l’espace, des pertes d’objets, une altération du jugement.

Anatra R.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff