Publié dans Société

Ampasampito - Un policier succombe des suites de ses blessures

Publié le mardi, 14 septembre 2021


A la fois dramatique et émouvant ! Vers le milieu de l’après-midi hier, une berline conduite par une dame a torpillé par derrière la guérite située au carrefour des voies à Ampasampito, près de la Météo, et où se tenait un agent de la circulation. Un accident qui a coûté la vie au policier répondant au nom de Zo Elysé Andrianarisoa, quelques moments après le drame. Le coup de bélier du véhicule, un break vert bouteille, et dont la conductrice n’a réussi à l’immobiliser qu’après plusieurs mètres de distance, fut particulièrement brutal de telle sorte que le box fut non seulement défoncé, mais a été projeté à quelques mètres de son emplacement, au même titre que le scooter garé à côté. “Jusqu’à présent, on ignore le motif qui a fait perdre le contrôle chez la conductrice. Nul n’arrive à comprendre pourquoi elle a foncé tout droit sur la guérite alors que la chaussée n’était pas encombrée”, constate un taximan, témoin à la terrible scène.
Selon des témoins, la victime fut d’abord piégée par les décombres de son abri de fortune. A cet instant, elle a déjà momentanément perdu connaissance. Il a même fallu pour les sauveteurs de désincarcérer la victime de ces amas de tôle totalement déformée. Avec ses graves blessures où son pronostic vital a été engagé, l’agent de la circulation fut évacué d’urgence à l’hôpital militaire de Soavinandriana (HOMI). Pendant quelques moments d’ultimes tentatives pour le ranimer, les médecins ont dû s’avouer vaincus. Le policier a finalement succombé des suites de ses blessures.
Cet accident a mobilisé de hauts responsables de la Police. Vers la fin de l’après-midi hier, ils s’étaient déplacés à l’HOMI pour témoigner leur solidarité envers l’agent de la circulation accidenté et ses proches. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la Brigade des accidents ou BAC à Tsaralalàna. Pour le moment, on ignore encore le sort qui attend la conductrice mise en cause. Aux dernières nouvelles, elle devait encore se trouver dans les locaux de la Police à Tsaralalàna où elle est soumise à une enquête de routine. Seuls donc les éléments de celle-ci permettront de déterminer si l’accident relèverait d’une erreur humaine, ou plutôt d’origine technique.
Franck R.

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff