Publié dans Société

Téléphérique à Antananarivo - Une estimation de 28 000 passagers par jour

Publié le mercredi, 22 septembre 2021


L’entrée du transport par câble dans la Capitale malagasy suscite la curiosité des uns et des autres. Au lendemain de la signature du financement de ce projet novateur à Paris entre l’Etat malagasy et français, les détails sur ce moyen de transport qui contribuera à décongestionner la ville d’Antananarivo commencent à filtrer.
Les travaux relatifs à la mise en place de ce transport urbain seront assurés par deux entreprises françaises en l’occurrence COLAS et POMA. Cette dernière n’est autre que le leader mondial dans le transport par câble et a réalisé plusieurs chantiers du même genre à travers le monde entier. Un chantier titanesque qui sera réceptionné dans le courant de l’année 2023. Au total, 274 cabines pouvant transporter chacune 10 à 12 personnes seront déployées sur les deux lignes, la rouge qui reliera Ambatobe à Anosy d’où la jaune partira pour rallier Ankatso. Selon l’estimation, 28.000 à 30.000 passagers pourraient emprunter ce moyen de transport quotidiennement. Le trajet sur la ligne rouge, longue de 9,21 km et dotée de 4 stations, se fera en une demi-heure contre un quart d’heure pour la ligne jaune de moins de 3 km. Le secrétaire d’Etat malagasy chargé des nouvelles villes et de l’habitat a annoncé une tarification de 3.000 Ar à 4.000 Ar pour ces deux lignes. La mise en place du téléphérique associée au train urbain, opérationnel au premier trimestre de l’année prochaine, atténuera certainement les embouteillages à Antananarivo.
La signature de l’accord entre Madagascar et la France actée, le début des travaux de construction du premier téléphérique malagasy est plus qu’imminent.
La Rédaction


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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