Publié dans Société

Série d’accidents sur la RN7 - Deux hommes meurent à bord d'une nouvelle moto

Publié le vendredi, 24 septembre 2021


Sur la RN7 allant de Fianarantsoa jusque dans des localités situées plus au Sud, une série d’accidents a ensanglanté divers points de cet axe national. A commencer par le drame survenu au cours de la journée d’hier où deux hommes, encore jeunes, ont succombé dans des circonstances effroyables à Ambohimadera. Ils ont roulé sur une moto que tous les deux venaient de faire l’acquisition quelques moments auparavant à Fianarantsoa, lorsque celle-ci s’est télescopée avec un poids lourd roulant dans l’autre sens. D’après des témoins, l’un d’eux a succombé sur le coup. L’autre a été transporté d’urgence à l’hôpital où le malheureux a également rendu l’âme après son admission dans une unité de soins, malgré les ultimes tentatives des médecins.
Interrogées sur cette affaire, nos sources auprès de la Gendarmerie locale affirment ne pas avoir été informées sur cet accident dont la nouvelle a été relayée par d’autres sources au cours de la journée d’hier. Il est ainsi impossible de savoir si le camion a pu être immobilisé ou non.
La veille de cela, précisément vers 23h jeudi dernier, un taxi-brousse Mercedes-Benz Sprinter de la coopérative Kofifi, a fait une sortie de route avant de se retourner sur la chaussée à Andrainjato, sur la PK217, dans le sud de Fianarantsoa. Même si l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, le bilan des blessés fut assez lourd : 7 passagers. Deux d’entre eux le sont gravement et ont dû être évacués à Antsirabe. D’après la Gendarmerie, un excès de vitesse du conducteur lui a fait perde le contrôle du véhicule. Ce dernier est soumis à un interrogatoire au bureau de cette Force locale. Quelque temps auparavant, le Sprinter a quitté Fianarantsoa pour mettre le cap sur Toliara. Mais cet accident a vite fait de tout chambouler. L’enquête se poursuit.
Franck R.




Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff