Publié dans Société

Sammy Rastafanahy - Elevé au rang de Chevalier de l'Ordre national à titre posthume

Publié le jeudi, 23 septembre 2021

La dépouille de Raharisoa Samuel, plus connu sous son nom de scène Sammy Rastafanahy, a débarqué à l'Aéroport d'Ivato, hier dans l'après-midi. Afin que la population tananarivienne puisse lui rendre un dernier hommage, une veillée funèbre a été organisée au Tranompokonolona Analakely. Sa dépouille quittera la Capitale ce jour pour rejoindre sa ville natale, Mahajanga, là où l'inhumation aura lieu. Hier, en début de la soirée a eu lieu une cérémonie lors de laquelle il a été élevé au rang du Chevalier de l'Ordre national à titre posthume.

 

Sammy Rastafanahy,  une légende du reggae malagasy, est décédé à l'île de La Réunion le 17 septembre dernier. Outre les citoyens, les artistes, la Présidence de Madagascar, le ministère de la Culture et de la Communication ainsi que celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont participé au rapatriement de son corps. Raharisoa Samuel a été victime d'une maladie respiratoire qui l'a condamné sur le lit d'hôpital depuis maintenant des années. En raison de la gravité de son état de santé, il a fait des allers-retours entre les centres hospitaliers de Mahajanga, Antananarivo et Maurice depuis 2016. Puis, dernièrement, il a été évacué à La Réunion.

Malgré les préjugés des gens en observant son look, Sammy est un homme sociable et rassembleur. Une mentalité qu'il a prouvée à travers ses chansons. C'est d'ailleurs le contenu de l'un de ses titres « Aza manambany rasta ». Outre ses talents en jouant de la musique reggae, Sammy Rastafanahy est le président de l'association des rastas à Madagascar, ainsi que de l'association des natifs de Mahajanga (FIZAMAMI). Le défunt a déjà occupé plusieurs postes à responsabilité dans le pays. En 2011, il était conseiller technique au niveau du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage dans l'ex-Province de Mahajanga, puis membre de cabinet du ministère des Travaux publics.

Anatra R.

Fil infos

  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle
  • Tensions à la JIRAMA - Le Président Rajoelina tend la main aux employés
  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

A bout portant

AutoDiff