Publié dans Société

Collision entre un taxi-brousse et un camion - 12 personnes dont un bébé perdent leur vie

Publié le dimanche, 26 septembre 2021


La localité d’Anteza qui est située dans le District d’Ambohimahasoa, sur la RN7, a été le théâtre d’un accident tragique de la circulation. Cela est survenu vers 20h samedi dernier où un taxi-brousse de la coopérative KOMPIMA et un camion semi-remorque Renault Premium se sont télescopés au Pk305+400. La violence de l’accrochage était telle que le taxi-brousse fut, par la suite, éjecté dans un ravin, d’une profondeur d’au moins 27 mètres plus bas. Le mastodonte qui a transporté une cargaison de ciment et de poutrelles métalliques a, lui aussi, terminé sa course au fond d’un précipice, cette fois-ci 10 mètres plus bas, sur l’autre côté de la chaussée. Bilan de cette collision, 12 morts dont une fillette d’un an et demi. Evacuée à Fianarantsoa, elle a succombé des suites de ses blessures dans la matinée d’hier. Un autre enfant de 11 ans a également perdu sa vie. Parmi les personnes décédées, le conducteur du taxi-brousse qui a succombé sur place. 15 autres personnes ont été blessées dont le conducteur du poids lourd ainsi que l’aide- chauffeur. Les blessés ont été de suite évacués à Fianarantsoa, au CSB2 du camp Robin et à Antananarivo.
D’après les éléments de l’information, l’étroitesse de la voie serait en grande partie responsable de l’accident. Cette dernière est à peine large de 4 mètres, donc vraiment trop étroite pour que les deux véhicules puissent passer en même temps sans que la situation ne pouvait que s’accompagner de frottement, sinon de heurt. “Alors que les deux véhicules allaient se croiser, le chauffeur de la semi-remorque a réalisé, au dernier moment, qu’il ne pourra jamais passer en même temps que le taxi-brousse, sans esquiver ce dernier. Dans cette ultime tentative et cette manœuvre périlleuse pour éviter le pire, le résultat ne se déroula pas pourtant comme le routier l’a prévu, et fut au contraire catastrophique, vu l’étroitesse de la chaussée : le poids lourd a dérapé, la queue de la semi-remorque a, par ricochet, durement heurté le minibus qui, sous l’impact, fut projeté dans ce ravin”, commente une source auprès de la Gendarmerie.
Le taxi-brousse provenait de Fianarantsoa et il faisait route vers la Capitale tandis que le poids lourd a mis le cap vers le Sud. Sitôt informée, la Gendarmerie s’est mobilisée. Du coup, ses éléments de la Brigade d’Ambohimpihaonantsoa (Camp Robin), d’Ambatofitorahana , enfin ceux de la Brigade routière spéciale (BRS) d’Ambalamanakana, ont été dépêchés sur les lieux. Peu après, ces derniers ont obtenu d’autres renforts provenant cette fois-ci de la Brigade de police routière et de la Compagnie de gendarmerie de Fianarantsoa dont ses éléments ont été encadrés par le commandant en personne du Groupement de gendarmerie de la Haute-Matsiatra. En attendant, la Gendarmerie rejette formellement l’allégation de certaines sources comme quoi le drame aurait été occasionné par les tentatives du conducteur du taxi-brousse afin de s’échapper à une embuscade des coupeurs de route. L’enquête se poursuit tandis que les autorités sont dans l’obligation d’attendre le rétablissement du chauffeur -routier avant qu’elles puissent envisager le déferrement de l’affaire devant la Justice.
Franck R.


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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