Publié dans Société

Construction à Madagascar - 70 % des logements non conformes à la norme

Publié le lundi, 04 octobre 2021


Avoir un logement salubre et sécurisé, où la famille peut bénéficier des services essentiels, est un droit fondamental. Cependant, beaucoup de gens n'ont ni toit, ni installations sanitaires. Et c’est le cas de Madagascar. Il s’avère que dans notre pays, 70 % des logements ne sont pas conformes à la norme internationale. Certaines maisons sont insalubres, ne disposant pas d’équipements sanitaires nécessaires, tandis que d’autres sont des constructions illicites. La majorité d’entre elles se trouvent dans les bas-quartiers. Ce rapport a été publié par le secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’habitat, hier.
Un logement convenable doit offrir un minimum de confort, outre ses quatre murs et un toit. Il doit assurer la sécurité des occupants, avoir accès à l’eau potable, disposer des équipements servant à l’hygiène, une source d’énergie, un système de chauffage, d’éclairage et de dispositifs d’évacuation des ordures ménagères.
Afin d’offrir aux habitants issus des quartiers défavorisées un logement convenable, le projet d'amélioration des bidonvilles a été lancé officiellement, hier. A cet effet, le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina et le secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles Villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa, ont effectué une descente dans les Fokontany de Manarintsoa-Isotry et Andavamamba. En collaboration avec le Programme des Nations unies pour les établissements humains, également appelé ONU-Habitat, le département en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat ainsi que la Commune urbaine d'Antananarivo, la première phase du projet concerne 4 Fokontany, à savoir Anatihazo, Andavamamba, Manarintsoa-Isotry et Andranomanalina. Il s’agit de la construction de maisons communautaires pour la population.
Ce programme vise à encourager la communauté à contribuer à l'amélioration des communautés dans lesquelles elle vit, mais également à bénéficier de nombreux services dans les domaines de la santé, la culture et l'assainissement. « Dès maintenant, nous devons agir, puisque le nombre de la population ne cesse d’augmenter, notamment dans les grandes villes de Madagascar », soutient Gérard Andriamanohisoa. D’ailleurs, sept grandes villes de Madagascar figurent parmi celles situées dans les pays africains où une explosion démographique est à craindre. Selon les estimations, dans 10 ans, le nombre d’habitants serait multiplié par deux dans la Grande île. Actuellement, les autorités misent sur la concrétisation de l’objectif de l’ONU-habitat, lequel consiste à accélérer l’action urbaine pour un monde sans carbone. Quelques pas ont déjà été franchis dont la mise en place des projets « train urbain » et « téléphériques », ainsi que la construction de logements sociaux à bas prix.
Anatra R.



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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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