Publié dans Société

Outrage envers les représentants de la loi - Un ressortissant chinois arrêté

Publié le mercredi, 20 octobre 2021

Hier, la Gendarmerie a arrêté un Chinois à Andranovelona, District d’Ambohidratrimo. Puis, le concerné a dû être traduit devant le Parquet pour outrage envers les représentants de la loi, ainsi que rébellion. Les faits sont survenus vers 7h du matin lorsque des éléments de la brigade de police routière de la Gendarmerie ont immobilisé trois véhicules faisant route vers la Capitale, à leur check point à Andranovelona, sur la RN4.

Lors du contrôle, les Forces de l’ordre ont alors réalisé que la visite technique des véhicules a déjà expiré et les conducteurs n’avaient même pas leurs permis. Les documents à la disposition des suspects, c’est-à-dire la visite technique, etc., leur ont été retirés immédiatement. C’était dans ces circonstances que le ressortissant chinois, en cause, a vivement réagi comme pour témoigner sa protestation.  Sans autre forme de procès, il s’est emparé de force de la clé du véhicule de la Gendarmerie avant de jeter l’objet au sol. De plus, il a fait autant avec les fiches de travail se trouvant à une table lorsqu’il a voulu retrouver ses propres papiers.

Du coup, les Forces de l’ordre ont arrêté le Chinois avant qu’elles ne le placent en garde à vue afin de le soumettre à une enquête, selon la loi en vigueur. L e concerné risque gros dans la mesure où il devra répondre de ses actes à propos de trois chefs d’inculpation : une période de visite technique expirée pour ses véhicules, le non-port de permis de conduire, qui représente une infraction grave au code de la route, enfin et surtout outrage, rébellion et injures envers des agents dépositaires de la force publique. Sans tarder un instant, la Gendarmerie a également informé le procureur d’Antananarivo sur cette situation.

Pour l’heure, on ne sait pas encore sur le compte du chinois en cause. On ignore ses activités au pays, encore moins où il réside. De toute façon, une source auprès de la Gendarmerie de la localité où les faits se sont produits s’est simplement contentée d’affirmer ignorer cette situation, Andranovelona, n’appartenant pas à sa circonscription, selon ses dires. Affaire à suivre !

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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