Publié dans Société

Pension de retraite - Razanamanga, 104 ans, l’une des 10 pensionnés centenaires de la CNaPS

Publié le vendredi, 22 octobre 2021



Issus des quatre coins de l’île. Dix personnes âgées de plus de 100 ans perçoivent leur pension de retraite ou celle de leurs défunts maris à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Razanamanga, la doyenne d’Antananarivo, âgée de 104 ans, en fait partie. A travers sa fille benjamine, elle a accepté de nous ouvrir la porte de son domicile et de se confier…

123 000 ariary. Tel est le montant de la pension de retraite que Razanamanga encaisse chaque trimestre. Cela fait maintenant 34 ans qu’elle touche une pension auprès de la CNaPS, après le décès de son mari. Ce dernier travaillait en tant qu’enseignant auprès d’une école « LMS » à Vangaina, situé à 9 km de Mahitsy, Antananarivo depuis 1934, avant de devenir un pasteur FJKM dans ce même village en 1942, pour partir en retraite en 1972. « Mon père aurait dû toucher une double pension de retraite, mais la personne qui se chargeait du versement des cotisations auprès de l’école où il travaillait ne l’a pas fait. Au final, il n’a encaissé que sa pension en tant que Pasteur, et ce jusqu’à sa mort en 1987, à l’âge de 75 ans. Depuis, ma mère continue de percevoir la pension », explique Elise Ranaliarisoa, la fille de cette doyenne des pensionnés à Antananarivo. Parmi les 10 pensionnés centenaires, deux résident dans la Capitale, un à Antsirabe, un à Amboasary-Sud, un à Mananjary et un à Fianarantsoa.

Zen attitude

Une vie sereine. Razanamanga l’a vécue depuis toujours, depuis la campagne où elle résidait pendant des années, jusqu’en ville où elle vit avec sa fille benjamine depuis 2011. « Ma mère a encore une santé de fer malgré son âge. Elle se met encore débout sans l’aide de personne et se charge elle-même de son hygiène. Elle parle normalement et se souvient de presque tout et de tout le monde, malgré quelques pertes de mémoire passagères. Son secret, c’est qu’elle habitait dans la campagne depuis son enfance, avant que je l’emmène avec moi à Antananarivo depuis 2011. Ma mère était toujours une femme très active, notamment dans l’agriculture et l’élevage. Elle consomme des aliments "bio", ce qui pourrait expliquer sa bonne santé. De plus, elle a une conscience tranquille et a toujours fait du bien autour d’elle, en étant la femme d’un pasteur », résume sa fille, âgée de 81 ans. Comme routine quotidienne, la doyenne se réveille à 6h du matin et se couche à 19h au plus tard. Elle prend ses trois repas quotidiens aux mêmes heures, à 6h30 pour le petit déjeuner, à 12h pour le déjeuner et à 17h pour le dîner. Elle n’a pas de caprice et ne se prive d’aucune nourriture.

Réalisé par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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