Publié dans Société

Accident mortel d’un jeune chinois à Ivato - LP refusée pour la conductrice en cause

Publié le vendredi, 29 octobre 2021

Coup dur pour la conductrice de 43 ans qui est impliquée dans un accident mortel ! L’affaire dont on l’incrimine, se rapportant sur sa responsabilité dans le drame survenu le 23 septembre à Mandrosoa-Ivato et qui a coûté la vie au jeune scootériste chinois prénommé Kevin Yang, aurait dû être portée devant le tribunal d’Anosy, hier. Mais le procès a été reporté vers le début de décembre prochain à la suite d’une décision de la Justice. En cause, le dossier n’était pas en état au moment du procès.

Ce qui laisse donc supposer un certain vice de forme, du moins à ce que nos sources l’ont révélé. A l’explication, l’erreur en question s’est traduite par le remplacement, probablement par mégarde du nom d’une compagnie d’assurance non concernée à la place d’une autre, notamment pour celle de la famille de la victime.

Ce qui fait donc que cette erreur explique l’absence de l’assureur de la partie plaignante, à la salle d’audience N°3 du tribunal d’Anosy, hier. Or, cette compagnie d’assurance n’a pu se rendre à l’audience de cette affaire, hier, pour le simple fait qu’elle n’a pas reçu une convocation de la justice. D’où ce besoin, chez cette dernière, de régulariser le dossier en vue du prochain procès début décembre.

 Malgré cette décision du juge, le conseil pour la défense de l’automobiliste incriminée a demandé sa liberté provisoire, laquelle s’est heurtée à un refus de la Justice. Du coup, la quadragénaire a dû retourner dans sa cellule de détention à la prison d’Antanimora, et toujours à titre provisoire.

Pour revenir sur la situation qui a préludé à cette série de rebondissements, les proches de la victime, ses compatriotes ainsi que ses camarades de classe ont tenu à manifester leur protestation et leur douleur sur le parvis du tribunal d’Anosy, le 19 octobre dernier. Ils ont réclamé aussi à ce que justice soit faite. Le déroulement du drame était filmé puis enregistré par la caméra de surveillance d’un hôtel longeant la RN58 reliant Mandrosoa-Ivato et la Capitale, le matin du 23 septembre dernier. Là, les images fournies ont montré la Toyota Rav4 conduite par la dame et sous lequel le sang de la victime ruisselait encore.

F.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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