Ce qui laisse donc supposer un certain vice de forme, du moins à ce que nos sources l’ont révélé. A l’explication, l’erreur en question s’est traduite par le remplacement, probablement par mégarde du nom d’une compagnie d’assurance non concernée à la place d’une autre, notamment pour celle de la famille de la victime.
Ce qui fait donc que cette erreur explique l’absence de l’assureur de la partie plaignante, à la salle d’audience N°3 du tribunal d’Anosy, hier. Or, cette compagnie d’assurance n’a pu se rendre à l’audience de cette affaire, hier, pour le simple fait qu’elle n’a pas reçu une convocation de la justice. D’où ce besoin, chez cette dernière, de régulariser le dossier en vue du prochain procès début décembre.
Malgré cette décision du juge, le conseil pour la défense de l’automobiliste incriminée a demandé sa liberté provisoire, laquelle s’est heurtée à un refus de la Justice. Du coup, la quadragénaire a dû retourner dans sa cellule de détention à la prison d’Antanimora, et toujours à titre provisoire.
Pour revenir sur la situation qui a préludé à cette série de rebondissements, les proches de la victime, ses compatriotes ainsi que ses camarades de classe ont tenu à manifester leur protestation et leur douleur sur le parvis du tribunal d’Anosy, le 19 octobre dernier. Ils ont réclamé aussi à ce que justice soit faite. Le déroulement du drame était filmé puis enregistré par la caméra de surveillance d’un hôtel longeant la RN58 reliant Mandrosoa-Ivato et la Capitale, le matin du 23 septembre dernier. Là, les images fournies ont montré la Toyota Rav4 conduite par la dame et sous lequel le sang de la victime ruisselait encore.
F.R