Publié dans Société

Maltraitance et séquestration d’enfants - Un ressortissant français recherché

Publié le lundi, 01 novembre 2021

Les Forces de l’ordre, en particulier la Police, sont sur le qui-vive ! Actuellement, elles recherchent un certain Olivier Gyonnet (53 ans), ce ressortissant français soupçonné de maltraitance et de séquestration d’enfants, ou plutôt d’un enfant, du moins pour les faits les plus récents. « Pour la Police, il existe maintenant une preuve sur les agissements du suspect, et notamment les excès qu’il fait subir à cet enfant malagasy qu’il aurait emmené dans sa fuite.

 

Autrement dit, les enquêteurs sont sur une piste et qu’il ne serait qu’une question de temps pour que la lumière soit faite sur cette affaire », concède une source auprès du service de police chargé de ce genre d’infraction, précisément la Police des mœurs et des mineurs à Anosy.

Et notre interlocuteur de préciser encore que le fugitif aurait l’habitude d’agir de façon arbitraire voire blâmable ainsi envers des enfants du pays. Mais c’est avec ce pauvre mineur, la Police n’ayant pas précisé le sexe, actuellement porté disparu qu’on a des preuves contre le Français. Le problème, c’est qu’on ne dispose pas un renseignement solide pour tenter au moins d’avoir une idée où il peut bien se trouver en ce moment, encore moins de la petite victime. Le seul renseignement qui a filtré, c’est que le quinquagénaire fait le va-et-vient entre la Capitale et Toamasina. « C’est dans cette ville portuaire de l’Est du pays que les autorités estiment avoir la chance de mettre la main sur le fuyard et sa victime. Et encore que, la chance de l’y trouver est aléatoire car le Français aurait l’habitude de sillonner beaucoup d’autres villes de la Grande île », renchérit notre interlocuteur.

Evidemment, la Police est maintenant en mesure de mener ses investigations grâce aux dénonciations et autres renseignements sur le fugitif. « Nos informateurs sont nombreux à nous rapporter les faits dont on incrimine le Français », se contente de dire notre source. En attendant, on ne sait rien du concerné sauf que c’est un résident, depuis quelque temps. Ce qui fait qu’on ignore ses activités au pays, encore moins de sa vie professionnelle ou maritale. Seule consolation, les Forces de l’ordre affirment détenir ses signalements, à moins que le fugitif, rendu méfiant et aux abois, ne modifie son apparence physique, du moins ses traits. D’ailleurs, la Police fait actuellement circuler un avis de recherche portant son effigie. Enfin, la représentation diplomatique française du pays ne s’est pas encore exprimée sur cette affaire. L’enquête suit son cours.

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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