Autrement dit, les enquêteurs sont sur une piste et qu’il ne serait qu’une question de temps pour que la lumière soit faite sur cette affaire », concède une source auprès du service de police chargé de ce genre d’infraction, précisément la Police des mœurs et des mineurs à Anosy.
Et notre interlocuteur de préciser encore que le fugitif aurait l’habitude d’agir de façon arbitraire voire blâmable ainsi envers des enfants du pays. Mais c’est avec ce pauvre mineur, la Police n’ayant pas précisé le sexe, actuellement porté disparu qu’on a des preuves contre le Français. Le problème, c’est qu’on ne dispose pas un renseignement solide pour tenter au moins d’avoir une idée où il peut bien se trouver en ce moment, encore moins de la petite victime. Le seul renseignement qui a filtré, c’est que le quinquagénaire fait le va-et-vient entre la Capitale et Toamasina. « C’est dans cette ville portuaire de l’Est du pays que les autorités estiment avoir la chance de mettre la main sur le fuyard et sa victime. Et encore que, la chance de l’y trouver est aléatoire car le Français aurait l’habitude de sillonner beaucoup d’autres villes de la Grande île », renchérit notre interlocuteur.
Evidemment, la Police est maintenant en mesure de mener ses investigations grâce aux dénonciations et autres renseignements sur le fugitif. « Nos informateurs sont nombreux à nous rapporter les faits dont on incrimine le Français », se contente de dire notre source. En attendant, on ne sait rien du concerné sauf que c’est un résident, depuis quelque temps. Ce qui fait qu’on ignore ses activités au pays, encore moins de sa vie professionnelle ou maritale. Seule consolation, les Forces de l’ordre affirment détenir ses signalements, à moins que le fugitif, rendu méfiant et aux abois, ne modifie son apparence physique, du moins ses traits. D’ailleurs, la Police fait actuellement circuler un avis de recherche portant son effigie. Enfin, la représentation diplomatique française du pays ne s’est pas encore exprimée sur cette affaire. L’enquête suit son cours.
Franck R.