Publié dans Société

Secteur de l’habillement et du textile - Les conditions de travail à la loupe !

Publié le mardi, 02 novembre 2021


Lourdement affecté par la pandémie de Covid- 19. Des milliers d’employés dans le secteur de l’habillement et du textile ont été victimes du chômage technique ou du chômage partiel, notamment faute de commandes ou à cause de la fermeture des frontières. Mais avant la pandémie, ce secteur a déjà fait face à divers problèmes au détriment des salariés, entre autres l’inégalité salariale, le non paiement des heures supplémentaires, la discrimination, la violence et le harcèlement au travail, particulièrement envers les femmes, etc. Face à cette situation, le projet « Better work » ambitionne d’appuyer le secteur à améliorer les conditions de travail mais aussi à accroître la communication entre les employeurs et les travailleurs. « Ce nouveau projet vise également à augmenter la compétitivité et la productivité parce qu’il n’y a pas de compromis entre le meilleur travail et les meilleures conditions d’affaires. Lorsque les employés sont bien traités, ils peuvent mieux travailler et assurer une meilleure productivité », informe Coffi Agossou, directeur pays de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Plus de trois millions de dollars de financement
Trois projets pour appuyer le secteur de l’habillement et du textile. L’OIT et ses partenaires ont alloué un financement à hauteur de 3 millions de dollars et plus pour leur mise en œuvre. Le projet VZF (Vision fonds zéro), axé notamment sur la promotion de la sécurité et santé au travail, en fait partie. Dernièrement, le projet « Better work » entre en scène pour toucher toutes les entreprises du secteur et leurs sous- traitants. Les entreprises dirigées par les femmes et celles franches, etc., formelles ou informelles, seront incluses. Toute la chaîne d’approvisionnement prenant en compte la confection, depuis la production de coton jusqu’à la filature, le tissage et la commercialisation, en est concernée. « Il s’agit d’un projet porteur d’espoir, d’autant plus que la Covid- 19 a empiré les conditions de travail des travailleurs, malgré les dispositifs mis en place et les actions entreprises », reconnait Gisèle Ranampy, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales. C’était hier au Carlton Anosy, lors du lancement de ce projet pilote.
Pour information, Madagascar constitue le premier pays exportateur d’habillement en Europe, lequel apporte plus de 20% de devises. « Le secteur de l’habillement a contribué à l’essor de l’économie malagasy. L’industrie d’exportation de Madagascar se trouve à la 5è place en Afrique », ajoute la directrice régionale de l’OIT pour l’Afrique. « Better work » inclut plusieurs activités, dont des formations pour une main- d’œuvre qualifiée, le renforcement du dialogue social, la sécurité industrielle, etc.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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