Publié dans Société

Série d’incendies dans la Capitale - Deux enfants frôlent la mort à Tsimbazaza

Publié le lundi, 15 novembre 2021


Hier, des incendies assez graves ont éclaté dans deux quartiers à Antananarivo. A commencer par celui survenu vers le début de l’après-midi à Tsimbazaza où une maison en briques et avec une toiture en tôles galvanisées a brûlé. Ce sont deux enfants de 7 et de 11 ans, les locataires, qui ont payé le plus lourd tribut à cet incendie. Ils ont eu quelques blessures, sans gravité pour autant. “Les victimes se seraient endormies au moment où l’incendie a éclaté, et il manquait de peu qu’elles se soient fait piéger. Le Fokonolona et les sapeurs-pompiers ont réussi à les dégager in extrémis de ce dangereux piège”, confie une source auprès du service des sapeurs-pompiers à Tsaralalàna. Et pourtant, il y avait d’autres personnes dans la maison. Ces dernières ont réussi à se sauver à temps.
Pour une raison non encore élucidée, le feu aurait démarré dans l’une des deux pièces occupant l’angle sud de la maison et où les gosses ont justement dormi. Bien que le sinistre n’ait occasionné aucun décès, sauf bien sûr des blessures chez ces enfants, il a toutefois occasionné de très importants dégâts. Tous les biens et autres meubles appartenant aux locataires sont partis en flammes, selon notre source auprès des pompiers. Ces derniers sont intervenus avec deux fourgons-pompes. Leur tâche n’a pas été facile par le fait que la maison sinistrée se trouve au cœur d’un réseau étriqué d’habitations. Mais le coup de main des riverains était précieux aux yeux des soldats du feu, car il a permis d’accélérer l’intervention, et notamment sauver des vies. Les limiers du 5e Arrondissement mènent l’enquête sur cette affaire.
Parallèlement à cela, un autre incendie s’est déclenché à Ankadifotsy, toujours hier. Cette fois-ci, c’est la partie située au rez-de-chaussée d’une maison individuelle, se trouvant juste derrière l’école privée les Lutins, qui a pris feu. La panique devant l’ampleur des flammes, qui en deux minutes seulement se sont déjà développées à une vitesse monstrueuse, était telle qu’il a fallu aux responsables dudit établissement scolaire d’évacuer rapidement les élèves de leurs salles de classe, sinon de l’école tout court.
Tout comme à Tsimbazaza, on a assisté également à une mobilisation sans précédent des riverains d’Ankadifotsy pour tenter de mâter les flammes. Certains se sont servis d’extincteurs et n’ont pas hésité à pénétrer dans la zone du sinistre. De leur côté, l’on salue la rapidité avec laquelle les sapeurs-pompiers sont intervenus. “Trois minutes à peine après qu’ils ont reçu l’alerte, les soldats du feu sont déjà sur place et donc à l’œuvre”, relate un habitant du quartier. Là aussi, l’action conjuguée des pompiers et des membres du Fokonolona a permis de vaincre le feu. Bien que l’on ne déplore aucune victime, les dégâts sont par contre très importants si bien que les locataires ont perdu toutes leurs affaires dans l’incendie. L’enquête en cours tente de déterminer l’origine du feu.
Franck R.

Fil infos

  • Ampasamadinika - Un père viole sa fille pendant 19 ans
  • Stabilité politique - Le Président appelle à la prise de responsabilité des gouverneurs
  • Elus IRMAR Tanà - Solidarité réaffirmée derrière le Président
  • Municipales à Antananarivo - Le verdict officiel connu en fin de semaine
  • Député Hubert Rakotoson - « Mahanoro ne verse pas dans l’opposition »
  • ACTUS BREVES 5017
  • Actu-brèves
  • Travailler à Maurice - Recrutement suspendu
  • Journée des officiers - Unité et patriotisme au cœur du discours du Chef de l’Etat
  • Contentieux électoraux - L’Opposition cherche à influencer l’opinion publique

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

A bout portant

AutoDiff