Publié dans Société

Covid-19 - Six formes graves à Antsirabe

Publié le lundi, 15 novembre 2021


Huit personnes suspectées d’être porteuses du coronavirus sont actuellement enregistrées à Antsirabe. Malheureusement, six parmi ces cas suspects à la Covid-19 développent des formes symptomatiques graves, notamment des complications respiratoires. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, les résultats de leurs tests PCR permettant de confirmer s’il s’agit bien de la Covid-19 ou autre maladie, ne sont pas encore connus. Il en est de même pour les deux autres patients considérés comme des cas suspects dans la ville d’eaux.
Etant donné que ces sujets suspects sont répartis dans différents foyers, le tracing contact sera assez compliqué pour rompre la chaîne de contamination si leur infection s’avère positive. Entre l’attente du résultat des analyses en laboratoire et la prise en charge médicale de ces patients, le virus a sûrement déjà circulé au sein de leur communauté. D’après toujours cette source, les autorités sanitaires ont déjà été prévenues de la présence de ces soi-disant nouvelles contaminations samedi dernier. Aussitôt alertées, elles ont prescrit à ces sujets des médicaments traitant d’abord les symptômes. Contrairement à l’information ayant circulé le week-end dernier, aucun décès n’y a été déploré. « Antsirabe a toujours identifié un voire deux cas positifs à la Covid-19 au cours de ces derniers jours. Mieux encore, il fut un temps où le tableau affichait zéro individu infecté au coronavirus. Toutefois, depuis environ une semaine, de nouveaux cas suspects sont apparus », a raconté une source locale. Cette source de noter qu’à partir du moment où un individu présente des symptômes suspects du coronavirus, il devra passer un test PCR. Si le résultat des analyses laboratoires s’avère positif, l’investigation sera lancée. Et ce tracing contact s’applique aussi pour les cas contacts et ainsi de suite.
Pour mieux prévenir un éventuel retour de l’épidémie, une campagne de sensibilisation portant sur le respect des gestes barrières sanitaires va être menée. « La population a tendance à oublier que nous vivons encore avec la Covid-19. Il est ainsi temps de leur rappeler qu’il faut porter un masque, respecter la distanciation sociale et se laver régulièrement les mains avec du savon », a avancé une autre source.
Dans la Capitale, plus précisément au niveau des grands hôpitaux, la statistique liée au coronavirus n’a plus dépassé une dizaine de cas positifs ces temps-ci, affirment les médecins opérant à l’hôpital Befelatanana, l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, ou encore les Centres hospitaliers universitaires (CHU) d’Anosiala et Andohatapenaka. Par contre, l’on remarque des allers-retours effectués par les ambulances et des bruits de couloirs affirmant que la situation sanitaire est encore critique à Madagascar. Quoi qu’il en soit, la ville de Morondava fait toujours état d’une trentaine de cas actifs. Même si le ministre de la Santé publique n’a pas trop insisté sur l’augmentation des nouveaux cas, la situation sanitaire actuelle démontre que la menace d’une nouvelle vague de Covid-19 pourrait frapper à tout moment.
K.R.
   

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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