Publié dans Société

Ramassage des ordures dans la Capitale  - Reprise des activités !

Publié le jeudi, 02 décembre 2021

A chaque période des fêtes et des fruits de l'été, la quantité des ordures dans la Commune urbaine d'Antananarivo augmente. Elles sont estimées à 700 tonnes par jour contre 500 tonnes en temps normal. Depuis quelques jours, les déchets ménagers commencent à déborder des bacs à ordures et envahissent les trottoirs. En effet, la Société municipale d'assainissement (SMA) fait face à des difficultés en matière de ramassage des ordures. Cela est dû, selon le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, à une panne technique des engins et du bull d'Andralanitra.

Ce dernier ne pourra même pas se déplacer. Sur ce, aucun transport n'est possible vers le dépotoir. Face à cette situation, la CUA a procédé à la location d'un camion bulldozer pour le transport des ordures à Andralanitra, tandis que les camions sont déjà réparés. « Nous avons déjà trouvé un prestataire. Sur ce, nous devons reprendre les services, cette nuit-même (ndlr : hier) », soutient le DG de la Société municipale d'assainissement, Jaona Andrianaivo. Bien que des efforts aient été effectués, le manque de matériel est toujours ressenti dans une situation similaire. En cas de panne technique, toutes les activités sont suspendues.

D'après toujours le directeur général de la SMA, son département dispose de 36 camions dont 22 d'entre eux sont opérationnels. D'habitude, les agents ont pu ramasser les ordures à temps. Mais depuis que de fortes pluies s'abattent dans la Capitale durant quelques jours successifs, ils font face à des problèmes techniques. Sur ce, le ramassage a été suspendu pendant quelques temps, ce qui a engendré l'amoncellement des ordures dans plusieurs endroits. 

En rappel, dans sa page Tweeter, le premier magistrat de la ville a présenté ses excuses face à ce gène occasionnel. Durant la haute saison des fruits, notamment les mangues, litchis, etc., surtout en été, les ordures envahissent les marchés, les bacs et les rues. Des fruits pourris, toute sorte de paniers usagés ainsi que l'entassement des feuilles mortes engendrent une quantité importance de déchets.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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