Publié dans Société

ESSCA Antanimena - Rasatarivony Francky, major des majors !

Publié le jeudi, 02 décembre 2021

Dans le cadre de la 26ème promotion de l'Ecole Supérieure Sacré-Cœur Antanimena (ESSCA), Rasatarivony Andrianjakasolo Francky a conclu son master avec le titre « major des majors ».  

A peine âgé de 23 ans, ce jeune étudiant fraichement diplômé d'un Master II en science de gestion dans la filière Management des affaires a brillé devant 200 étudiants en Licence et 109 en Master issus de la promotion « Intsa », traduit littéralement par « élite ». Les nuits blanches, les travaux personnels interminables des étudiants, les week-ends manqués pour faire des révisions, l'élaboration des mémoires,… ont enfin payé, s'est-il réjoui hier après la remise de diplôme au Mining Business Center, Ivato. « J'ai toujours ambitionné de gérer une société, et surtout de créer ma propre entreprise. Comme je viens d'être diplômé en Master, je me suis préparé à s'y investir. Mais ma route ne se termine pas à cette remise de diplôme. Je projette encore de poursuivre mes études en Doctorat », a souligné cet étudiant. 

Un parcours sans faute. « Il ne faut jamais abandonner, il faut avoir la foi, faire des sacrifices et penser à Madagascar ». Ce sont les mots d'ordre de Rasatarivony Andrianjakasolo Francky et qui l'ont aidé à devenir actuellement « major des majors ». Notons que ses 13 dernières années d'études ont été passées dans cette école privée catholique, administrée par la Congrégation des frères du Sacré-Cœur, c'est-à-dire que depuis la classe de 6ème, il y a été inscrit. « Je me suis bien distingué à l'université sans pour autant être le dernier de la classe, en collège et au lycée. Après l'obtention du diplôme de baccalauréat avec une mention "Assez-bien", je suis abonné de la mention "Bien" depuis ma première année de licence », a-t-il ajouté. 

Selon le Frère et directeur général de l'ESCA et l'ESSCA Antanimena, Rakotomanga Joseph, sur les 309 nouveaux diplômés, la moitié d'entre eux ont déjà tracé leur chemin professionnel. Ce sont plutôt ceux qui se sont préparés bien avant qui réussissent rapidement à intégrer le milieu professionnel et à monter leurs projets. Malheureusement, une autre moitié de l'effectif a du mal à être embauchée et va peut-être recourir aux services d'aide de l'établissement d'enseignement. 

K.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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