Publié dans Société

Association Fitia - Wednesday morning group - Noël de partage à l’EPP Betsizaraina !

Publié le mercredi, 15 décembre 2021



160 élèves gâtés. La collaboration entre l’association Fitia et « Wednesday morning group » (WMG) s’enchaîne à l’Ecole primaire publique (EPP) de Betsizaraina. Les écoliers de cet établissement ont reçu en avance leurs cadeaux de Noël, hier lors d’une festivité organisée en leur honneur. Outre le repas de fête, chacun de ces élèves a été doté de jouet, gâteaux ainsi que des produits de première nécessité de la part des associations donatrices. Partager un moment de joie et œuvrer pour les enfants tiennent à cœur Mialy Rajoelina, Première dame et non moins présidente de l’association Fitia. Celle-ci a été sollicitée par le WMG pour apporter sa participation au Noël de l’EPP de Betsizaraina. Les écoliers n’ont pas manqué d’exprimer leur joie, hier, à travers des chants et poèmes. Les responsables et enseignants étaient également reconnaissants.
« Cela fait maintenant 3 ans que nous soutenons cette EPP. Les travaux de réhabilitation de l’établissement figurent parmi les actions déjà entreprises. Toutefois, de nombreux chantiers restent à faire, dont la construction d’un préau où les élèves pourront s’abriter durant la pluie, ou encore l’entretien de la cour de l’école pour éviter autant de poussières », informe Solange Ramamonjisoa Chapuis, présidente du WMG. « A partir de la rentrée en janvier, les 3 meilleurs élèves par classe recevront des prix. Des aides seront également octroyées pour les candidats au CEPE afin qu’ils puissent mieux passer l’examen », ajoute cette responsable.
Mêmes convictions
Côte à côte dans plusieurs activités depuis 2020. L’association Fitia et le WMG ont par exemple travaillé ensemble dans la distribution de cache- bouche auprès des Districts, écoles et transports en commun. A cela s’ajoute leur participation dans la série de formations dispensée au « Centre spécialisé », entre autres sur les droits de l’Homme ainsi que sur l’autonomisation de la femme et sur l’importance de la famille. La semaine dernière, les membres du WMG étaient aux côtés de ceux de Fitia durant les sensibilisations et formation contre les violences faites aux femmes et aux enfants, menées dans plusieurs Fokontany de la ville d’Antananarivo.
« Nos deux associations avons eu l’occasion de collaborer ensemble à plusieurs reprises car nous partageons les mêmes convictions dans plusieurs domaines. D’ailleurs, lorsqu’on assemble nos devises respectives, elles sont en parfaite symbiose. « Nous pensons aux autres. Le bienfait que l’on apporte à autrui est un trésor de richesses caché » », reconnait la présidente fondatrice de l’association Fitia. « …vous me voyez très honorée de remarquer parmi nous la présence de madame la présidente fondatrice de WMG, qui représente à la fois un modèle et une véritable source d’inspiration pour toutes les bonnes œuvres caritatives qu’elle a accomplies entre autres à travers cette association qui a vu le jour le 14 novembre 1963. Je félicite l’association pour sa pérennité et je lui souhaite une longue vie », s’est adressée la Première dame à Ginette Andriantsitohaina, hier à Betsizaraina. Notons que les 2 associations comptent renforcer leur collaboration.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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