Publié dans Société

Collision à Ifanadiana - 8 passagers d’un taxi-brousse tués

Publié le vendredi, 07 janvier 2022

Vers 6h du matin, hier, Ifanadiana a été le théâtre d’un accident de la circulation particulièrement atroce que sanglant et ce par la collision d’un taxi-brousse et d’un camion semi-remorque, faisant ainsi 8 morts et 11 blessés graves. Les victimes tuées dans l’accident sont les passagers d’un taxi-brousse, un Mercedes Benz Sprinter de la coopérative Besady. Deux sont des enfants et qu’un gendarme en service figure dans la liste de ceux qui ont perdu la vie dans ce drame survenu sur une ligne droite, et à 3 km seulement d’Ifanadiana.

« Sept victimes auraient succombé sur le coup tandis que la huitième le fut au cours de son évacuation et à cause d’une hémorragie grave », précise une source d’information.  Quant aux blessés dont deux sont également des gendarmes, ils ont été évacués d’urgence au centre hospitalier de Fianarantsoa. Ces membres des Forces de défense allaient regagner leur base à Farafangana. Les occupants du camion sont également blessés.

Pour le moment, les circonstances de la collision n’ont pas été officiellement rapportées. Ni la Gendarmerie ni la Police, qui mène l’enquête sur cet accident, n’ont encore déterminé le nombre exact des passagers qu’avait transporté le taxi-brousse qui faisait route sur Farafangana via Toamasina. En cause, on note l’inexistence d’un manifold censé comporter les noms des passagers. Autre motif empêchant ce recensement, il y eut un transbordement à Atsampanana, le minibus qui les avait transportés depuis Toamasina, point de départ, ayant subi une panne. Depuis, les dépouilles des victimes reposent, du moins provisoirement, au Tranompokonolona d’Ifanadiana .

Il s’agit d’un accident de taxi-brousse sans doute le plus grave, le premier de la série à être enregistré pour 2022. Et Ifanadiana détient la triste palme en la matière. L’année dernière, l’on a enregistré au moins une série de trois accidents meurtriers, tous ayant été le fait des taxis-brousse dans cette localité du Sud. Alors que les plaies laissées par le drame de Soanierana-Ivongo ne s’étaient pas encore cicatrisées, voilà donc que cette tragédie d’Ifanadiana vient s’ajouter au malheur.

Franck R. 

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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