Publié dans Société

Attaque au domicile d’un couple à Ivandry - Une femme médecin assassinée, son mari indemne

Publié le mercredi, 12 janvier 2022


Dr Lalaharivony Ramasombohitra (53 ans), puisqu’il s’agit d’elle. La nuit du lundi dernier, cette femme médecin inspecteur est décédée à la suite d’une agression sans nom de bandits, du moins à ce qu’une source policière le confirme. Les tristes faits sont survenus au domicile du couple à Ivandry, et que le mari de la victime est sorti indemne de l’attaque. Pour le moment, aucun autre complément d’information n’a pu être divulgué, pour tenter au moins de comprendre les circonstances du drame. Difficile donc de savoir le nombre des assaillants qui ont perpétré l’acte, encore moins du mode opératoire. Néanmoins, il existe une certitude : « Les assassins ont éliminé la victime à l’aide de couteau », explique cette source policière.
Alors que l’opinion brûle vraiment de savoir, du moins ce qui s’est passé chez le couple de médecins au cours de cette terrible nuit, ou surtout connaître s’il s’agissait d’un banal acte de banditisme, la Police n’a pipé mot. Elle n’a pas voulu encore préciser non plus si un vol avait été en même temps signalé ou non chez les victimes. Eu égard à cette situation, que peut-on dire donc de l’enquête actuellement en cours ? La Police ne s’attarde pas non plus sur ce point même si elle a indiqué que le flou persiste encore sur ce point. Malgré tout, elle semble être optimiste : « La seule chose que nous pouvons dire, c’est que les enquêteurs tiennent déjà une piste », déclare sans ambages notre interlocuteur.
En attendant, le syndicat des médecins fonctionnaires de Madagascar ou SMEDFM est monté au créneau. Dans son récent communiqué, il dénonce et condamne cet assassinat barbare ayant coûté la vie à cette femme médecin inspecteur d’Ivandry. Il déplore en même temps que tant de vies des professionnels de la santé publique ont été sacrifiées durant l’exercice de leur sacro-saint métier, s’ils ne subissent des violences en tout genre : morale, économique, psychologique et surtout physique qu’ils interpellent les dirigeants en place sur ce problème.
Franck R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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