Publié dans Société

Assassinat d’une femme médecin - L’auteur présumé à Tsiafahy

Publié le vendredi, 14 janvier 2022


Dans la nuit de lundi dernier, une femme médecin a succombé à la suite d’une agression à l’arme blanche dont elle était la cible à Ivandry. Depuis, la Brigade criminelle (la BC4) qui est saisie de l’enquête n’a pas chômé pour retrouver l’auteur du forfait. Ses recherches ont porté leurs fruits. Comme nous l’avions rapporté dans l’une de nos précédentes publications, les fins limiers ont alors mis la main sur un suspect, un homme de 24 ans. Après l’enquête préliminaire, ce dernier fut alors déféré au Parquet d’Anosy. A l’issue de son audition, le suspect a été immédiatement placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy.
Le suspect se serait-il alors trompé de cible en s’en prenant de façon si meurtrière à ce médecin inspecteur ? Les explications de la Police permettront de lever un coin de voile sur cette affaire. Car d’après cette Force, la victime s’est donc trouvée au mauvais moment, au plus mauvais endroit. Les faits le prouvent. Ce lundi soir-là, la victime, qui fut accompagnée de son mari, s’est rendue au domicile d’un patient résidant dans le même quartier pour le soigner, c’est-à-dire à Ivandry.
 Or, c’est là que le bât blesse. Le suspect a travaillé au service de cette personne souffrante pendant une année environ. Et que le premier a eu mailles à partir avec son employeur, qui l’a alors congédié à la suite de leur profond différend. Après son licenciement, le domestique de 24 ans était retourné à sa ville natale à Toliara.
Mais ce dernier était loin de décolérer. Dans ses esprits, il a remâché l’affront et était animé par un esprit de vengeance meurtrière. Il joignait alors l’acte à la parole. L’homme ne put s’empêcher de regagner la Capitale à ce sombre dessein. Le samedi 8 janvier, il débarque donc à Antananarivo, et pas les mains vides. Il a réussi à se procurer du double de la clé de l’appartement de son ancien employeur.
Et ce fut chose faite. Le 10 janvier, il a fait irruption au domicile de son ex-patron où il fut tombé sur la femme médecin, alors en plein travail. Sans autre forme de procès, l’assaillant n’a pas hésité à l’attaquer sinon poignarder la victime à la fois au niveau de son cou et son dos, malgré ses cris d’épouvante et de détresse. Ayant entendu ses cris, son mari ainsi que le propriétaire ont informé la Police tout en accourant sauver la pauvre doctoresse.
Dans le chaos qui s’ensuivait, tous ceux qui étaient présents dans la maison ont réussi à maîtriser l’agresseur. D’autant plus que la Police est intervenue assez rapidement pour cueillir le suspect sur place, lequel n’a plus aucun moyen pour riposter. Pendant que la victime a agonisé, la Police a arrêté sur-le-champ l’agresseur.

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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