Publié dans Société

Reprise des cours - Les directeurs d’établissement sur le qui-vive !

Publié le dimanche, 16 janvier 2022



Jour J. La rentrée scolaire du 3è bimestre de cette année se fera ce jour pour les 8 Régions concernées par son report à cause de la Covid- 19. Il s’agit des Régions d’Analamanga, Vakinankaratra, Atsimo Atsinanana, Atsimo Andrefana, Anosy, DIANA et Matsiatra Ambony. C’est également le cas pour la Région de Boeny, où les cours ont été suspendus depuis le 6 janvier dernier à cause de l’évolution de la pandémie. Les autorités hiérarchiques, depuis la Direction régionale de l’éducation (DREN) jusqu’aux directeurs d’établissement public et privé se sont préparés à cette reprise des cours depuis ces derniers jours. Ces responsables restent toutefois sur le qui-vive, notamment pour assurer la protection des élèves face à une éventuelle dégradation de la situation. La désinfection de toutes les salles de classe ainsi que l’enceinte des établissements fait partie des mesures appliquées avant cette rentrée. A cela s’ajoute le renforcement des mesures sanitaires, dont la mise en place de dispositifs de lavage des mains avec du savon ou l’achat de gel hydroalcoolique et de thermomètre frontal, selon les témoignages des directeurs d’établissement. Certains s’attendent à l’absence des élèves vulnérables, raison pour laquelle ils ont déjà préparé des leçons et exercices à faire à domicile.
Des organisations s’imposent
Pour des établissements privés, l’organisation fixée depuis les vacances de Noël est maintenue. « Nous allons toujours passer aux cours par alternance, comme convenu avec les parents. Les élèves d’une classe vont être divisés en 2 groupes, l’un va suivre les cours dans la matinée et l’autre dans l’après-midi, du moins jusqu’à ce que les statistiques liées à la Covid- 19 chutent », nous confie la directrice d’un collège privé sis dans le 2è Arrondissement d’Antananarivo.  Cette alternance se fera autrement pour certains établissements. « Un groupe d’élèves suivront les cours chaque lundi et mercredi et l’autre tous les mardis et jeudis. Le vendredi sera dédié pour la désinfection ou autres mesures sanitaires indispensables », avance le proviseur d’un lycée privé dans l’Atsimondrano.
Pour sa part, le ministère de l’Education nationale (MEN) insiste sur l’application du protocole sanitaire et pédagogique. Outre le respect des gestes barrières, y compris la distanciation sociale d’un mètre, l’opérationnalisation d’un comité de vigilance dans chaque établissement, lequel se charge du suivi et du contrôle sanitaire des élèves, est également exigée. Aussi, un élève, enseignant ou personnel administratif présentant un quelconque symptôme de maladie ne devrait être admis. Son retour en classe nécessite un certificat médical attestant sa bonne santé.  Selon toujours le protocole, une classe devrait être fermée temporairement si 3 élèves sont atteints de Covid- 19. La fermeture d’un établissement pour 14 jours est exigée si 3 de ses classes présentent des cas positifs.
Quoi qu’il en soit, les élèves présents en classe ou gardés chez eux devraient avoir le même niveau. Raison pour laquelle des livrets d’auto-apprentissage sont disponibles auprès des DREN et circonscriptions scolaires. A cela s’ajoutent les versions téléchargeables, toutes  matières, sur le site web du MEN pour l’enseignement à distance.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff