Publié dans Société

Mauvais temps à Fénérive-Est - 13 pêcheurs à la dérive sauvés

Publié le mercredi, 26 janvier 2022


Plus de peur que de mal ! Les faits qui sont à la fois inédits que palpitants se sont déroulés  à  Fénérive-Est où une cinquantaine de pêcheurs sont partis en haute-mer, vers 3h du matin. Or, le pire arriva, toujours du fait du mauvais temps.  12 d’entre eux se sont fait alors piéger au milieu des hautes vagues avec les 7 pirogues qui les ont transportés. Mais comme le Seg, après le crash de son hélicoptère, les concernés ont pu miraculeusement rejoindre la terre ferme après qu’ils ont passé sans doute le plus mauvais moment de leur existence, des heures durant. Et ce n’est pas parce que les sauveteurs ont réussi à les sortir du pétrin car les braves pêcheurs n’ont pu que compter sur leurs propres moyens pour sauver leur vie. « Vers 18h, les 12 débarquent tant bien que mal sur les berges à Fénérive-Est. Dans un esprit de camaraderie, ils s’entraidaient pour ne pas mourir noyés, et en s’accrochant sur leurs barques, ou de celles qui restaient comme telles», explique une source locale.
 Dire que le sort réservé à ces pêcheurs a suscité la plus vive inquiétude sur la terre ferme, surtout après que le premier rescapé, c’est-à-dire le treizième pêcheur qui partait à la dérive à côté de ses camarades, a rapporté la mauvaise nouvelle à son débarquement sur la plage de Rantolava, dans la Commune rurale d’Ampasina Maningory. A un moment où tout le monde a commencé à perdre l’espoir de voir les 12 victimes encore en vie, la situation s’est bel et bien dénouée sans aucun drame. Car beaucoup n’ont pas crû que les concernés savaient ainsi se débrouiller sans aucune aide ni assistance pour sortir d’une situation aussi périlleuse.
Si les victimes ont alors misé uniquement sur les secours, ils auraient été déjà avalés par la forte houle depuis belle lurette. En cause, les opérations de sauvetage sont entravées par de sérieux problèmes logistiques. Puisque le BNGRC manque de matériel dont surtout des vedettes rapides, il a alors fallu solliciter la bonne volonté de certains particuliers pour prêter des hors-bords afin de sauver les pêcheurs.  « A l’heure où l’on parle (Ndlr hier après-midi), ces bateaux privés venaient à peine de quitter Soanierana-Ivongo. Mais depuis, nous avons perdu tout contact avec les secours, et n’avons aucune information pour tenter de situer  l’évolution de l’affaire », confie une source d’information locale.
Le cas de ces miraculés de Fénérive-Est montre bien le danger lié aux intempéries. Car quelques jours après que la dépression « Ana » ne s’éloigne du pays, ses effets continuent à causer des torts aux habitants, notamment les pêcheurs du pays.
Franck R./Kamy

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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