Publié dans Société

Abandon d’un nouveau-né - La jeune malagasy incarcérée à la prison mauricienne

Publié le mercredi, 26 janvier 2022


Dans la soirée du premier jour de l’an 2022, un nouveau-né a été découvert dans une des toilettes de l’avion de l’Air Mauritius en provenance de Madagascar. Quelques minutes après cette découverte, une jeune malagasy de 20 ans a été interceptée dans l’aéroport et les examens médicaux qui s’ensuivaient prouver que c’est elle qui a accouché de ce bébé de sexe masculin.
A. N. a comparu avant-hier devant la cour de Vieux Grand Port de l’île Maurice pour une audition à son principal chef d’accusation, abandon d’enfant. A l’issue de sa comparution, la jeune femme a été placée de suite en détention préventive dans la mesure où les enquêteurs ont refusé sa remise en liberté conditionnelle. C’est seulement mardi que les médecins l’ayant traitée après l’accouchement ont signé la décharge permettant aux enquêteurs de traduire la jeune malagasy devant la justice. A.N. se présentera de nouveau devant le tribunal mauricien à la fin de ce mois-ci.
A.N. qui est partie pour l’île Maurice pour travailler dans un centre d’appel a, dans un premier temps, nié les faits d’avoir accouché avant qu’un rapide examen médical n’ait prouvé le contraire et confirmé par la présence du placenta. Une fois retenue et interrogée par la police mauricienne, elle aurait finalement avoué son accouchement quelques minutes après le décollage. D’après la presse mauricienne, elle a enveloppé son bébé dans un papier avant de l’abandonner dans une poubelle des toilettes de l’avion. C’est là qu’un membre de l’équipage, intrigué par les pleurs et les cris du nouveau-né, l’a découvert…En bonne santé, celui-ci a été hospitalisé et est actuellement pris en charge par une association.
La Rédaction




 
 

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff