Publié dans Société

Cyclone Batsirai - Près d’une soixantaine de CSBI/II et Hôpitaux endommagés !

Publié le mercredi, 09 février 2022


Le passage du cyclone Batsirai de l'Est à l'Ouest de la Grande île a plus ou moins fragilisé le système de santé, plus particulièrement au niveau des régions lourdement touchées. Des infrastructures de santé telles que les Centres de santé de base niveau I/ II (CSB) ou encore les hôpitaux sans oublier les logements du personnel de santé localisés dans 13 régions ont tous subi des dommages importants. Si le bilan provisoire des dégâts partagé par le BNGRC, en date du 8 février vers 18 heures, a fait état de près d’une soixantaine de Centres de santé de base niveau II et I/ et Hôpitaux endommagés et détruits, de son côté, le ministère de la Santé publique a recensé plus d'une centaine de bâtiments destinés à la santé ravagés par cette catastrophe naturelle. Rien qu'à Nosy Varika, dans la Région Vatovavy par exemple, quatre hôpitaux et 14 CSB I/ II ont été endommagés. Et à Amoron'i Mania plus précisément à Fandriana, cette localité a enregistré 11 CSB et quatre logements des personnels de santé touchés. ..
Des maladies détectées (inter titre)
 Des centaines de consultations. Comme lors du passage du cyclone Ana, les autorités sanitaires malagasy ont aussi cette fois-ci pris en charge gratuitement de par les intrants et médicaments pré-positionnés des sinistrés et ont mis en place des postes médicaux d’urgence au niveau des sites d’hébergement. Sur environ 13.000 sinistrés, plus de 700 personnes ont reçu des soins venant des personnels de santé déployés sur place. « L'infection respiratoire aigüe ou IRA a été la maladie la plus répandue au cours des consultations, vient après le symptôme grippal qui a également frappé bon nombre des victimes du cyclone. Seuls des dizaines de cas de paludisme ont été identifiés. Etant déjà vulnérables, les enfants moins de 5 ans n'ont pas été malheureusement épargnés », a souligné un professionnel de santé actuellement au premier rang. Pour faire face à cette situation, les autorités sanitaires y ont déployé des médicaments et de moustiquaires pour la prise en charge et la prévention du paludisme dans les régions à haute prévalence. En outre, suite à cette catastrophe naturelle, divers partenaires ont montré leur solidarité envers l'Etat malagasy. En effet, 17 régions affectées par Batsirai ont récemment bénéficié l'appui technique d'un staff de l'Organisation mondiale de la santé ( OMS). Leur présence auprès des sites respectifs consistait à répondre aux urgences notamment la coordination du groupe sectoriel, l'évaluation des dégâts, l'installation des postes médicaux d'urgence, la surveillance des maladies tout en apportant des directives techniques.
KR.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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