« Les données récentes, c'est-à-dire les résultats des observations en surface et par télédétection, permettent de repérer deux circulations dépressionnaires encore allongées et non fermées au sein d'une Zone de convergence inter-tropicale, établie sur la largeur du bassin de l’océan Indien avec des activités pluvio-orageuses assez marquées un peu partout. L’une se situe au nord de Saint-Brandon (Maurice) et l’autre un peu plus à l’Est du Bassin (au sud de l’archipel) », a souligné Météo Madagascar.
Même si pour le moment, il serait encore difficile de confirmer un éventuel risque d’impact direct sur le nord et nord-est du pays à longue échéance, un processus de cyclogenèse pourrait se mettre en place à compter du dimanche 13 février prochain. « Au début de la semaine prochaine, les tendances des données analysées suggèrent que le phénomène sus-mentionné évoluera dans un environnement qui serait globalement favorable à son développement », ont ajouté les prévisionnistes. Toutefois, les habitants des Régions de Diana et Sava sont invités à suivre les évolutions du bulletin météorologique, en particulier au début de la semaine prochaine.
D’après les informations partagées hier par Cycloneoi, un blog spécialisé en cyclones dans l’océan Indien, il est encore trop tôt pour évoquer une trajectoire et donc un risque d'impact pour les terres habitées. « Nous vous rappelons qu'on parle d'un système qui n'existe pas encore. A ce stade, on ne peut pas regarder les ensemblistes qui proposent un large faisceau de trajectoire en direction de l'ouest. Cela n'est pas encore suffisant pour être crédible ou pour crier au loup. Dans l’immédiat, il convient d'attendre la mise en place d'une circulation dépressionnaire et de la zone suspecte qui y sera associée. A partir de là, les modèles deviendront plus précis et il serait alors temps de commencer à estimer un scénario d'impact ou non », a-t-il partagé dans son blog.