Cependant, l’association n’a pas mentionné exactement ses attentes ni proposé des solutions autres que la contre-visite. Selon les membres de ladite association, la réparation des véhicules avant cette contre-visite est une grande dépense pour les transporteurs. Par ailleurs, la coopérative Onja a proposé quelques solutions dont la lutte contre les embouteillages dans la Capitale, qui engendrent une grande perte pour les transporteurs, la gestion des prix des pièces détachées et l’entretien des véhicules, la démonétisation ainsi que l’utilisation des tickets.
Face à la déclaration de l’UCTU, beaucoup sont contre la décision. « Ces coopératives ne travaillent que pour leurs propres intérêts. Pourquoi l’accepter, s’ils ne veulent même pas nous écouter. A plusieurs reprises nous avons émis des plaintes sur les réseaux sociaux, dans les médias, ou en effectuant des manifestations dans les rues, mais aucun des dirigeants de l’UCTU n’a bougé le petit doigt, et actuellement, ils osent préparer les passagers sur une hausse des frais de transport », soutient une mère de famille.
D’autres ont accepté en imposant une condition, la qualité de service. D’ailleurs, c’est ce qui se passe actuellement. Les transporteurs vendent une place à 1000 ou 1500 ariary. Ils n’acceptent plus le demi-tarif, tandis que pour d’autres comme la ligne Vasacoss – Ivato ou Ambohidratrimo, ou Analakely-Ambohijanahary, les frais de transport sont déjà de 600 ariary. Le demi – tarif est de 500 ariary, même à l’arrêt de bus suivant. Les usagers n’ont plus le choix que de céder aux menaces des transporteurs.
A. R.