Publié dans Société

Gare routière d’Andohatapenaka - Aucune hausse des tarifs pour la fête de Pâques 

Publié le mardi, 12 avril 2022


Tous les critères ne sont pas encore remplis. La fête de Pâques approche à grand pas. Comme chaque année, c’est une occasion pour les transporteurs de combler les pertes accumulées auparavant. Profitant du nombre élevé des voyageurs qui quittent la ville, ils augmentent les tarifs, allant de 50 à 150 %. Les axes Antananarivo-Antsirabe, Antananarivo-Moramanga et Toamasina figurent parmi les premières lignes concernées par cette hausse.
Pour la gare Maki d’Andohatapenaka, aucune hausse des frais n’est encore prévue pour cette semaine de Pâques. « Bien évidemment, une réunion a été effectuée concernant cette hausse des frais à partir de cette semaine. Mais toutes les conditions ne sont pas encore réunies », soutient le directeur général de la Gare Maki Andohatapenaka. Selon son explication, il fallait une quinzaine de jours pour avertir les voyageurs, selon la convention entre le ministère de tutelle et les transporteurs. Cependant, le week-end pascal arrivera dans 4 jours. Ainsi, la prise de décision devrait passer par plusieurs hiérarchies, entre autres le ministère de tutelle et l’Agence des transports terrestres (ATT). Et si une hausse des tarifs devrait avoir lieu, elle ne sera pas temporaire mais définitive. « Une fois que l’augmentation est validée, les nouveaux tarifs entreront en vigueur. Nous avons prévu une hausse définitive, mais pas seulement durant la fêtes de Pâques. La dernière hausse des frais de transport a eu lieu en 2013 »,  poursuit-il.
Par contre, une hausse temporaire des frais est prévue au stationnement de « Fasan’ny Karàna », selon un communiqué publié par le comité de gestion de la gare. Cette décision a été prise afin de gérer le transport des voyageurs, avant et après les fêtes. Des véhicules devront rouler à vide pour récupérer les voyageurs. Pour Antsirabe, le tarif variera aux alentours de 10 000 à 15 000 ariary, tandis qu’il sera de 5 000 à 8 000 ariary pour Ambatolampy. Cependant, les tarifs reviendront à la normale le mardi 19 avril prochain.
Samedi dernier, une délégation menée sous l’égide de Rolland Ranjatoelina, ministre des Transports et de la Météorologie ainsi qu’une équipe de l’ATT se sont rendues auprès de 8 gares routières privées et publiques desservant les zones régionales et nationales pour constater de visu les organisations sur place et envisager des améliorations. A cette occasion, ces autorités ont remarqué des écarts au niveau de la gestion de ces lieux. Si d’autres gares routières ont réussi à offrir de meilleurs services, quelques-uns doivent encore franchir d’importantes étapes. Le besoin urgent de moderniser ces gares routières à travers un partage d’expériences et de compétences a été donc mis en évidence. Ces responsables n’ont pas également manqué de rappeler l’application des gestes barrières sanitaires contre la Covid-19.
Recueillis par Anatra R.


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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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