Publié dans Société

Transports publics - Stop à la violence et au harcèlement !

Publié le mercredi, 11 mai 2022

« Harcèlement sexuel dans les transports publics, parlons-en. Brisons le silence pour ce fléau qui traumatise nos enfants, nos filles, femmes et hommes usagers de taxis et bus ». Les violences et harcèlement au niveau des transports en commun ne cessent de prendre de l’ampleur. Et les nombreuses plaintes sur les réseaux sociaux mais également au niveau de la Police nationale en témoignent. Celles-ci concernent le harcèlement physique à l’égard des femmes enceintes et personnes en situation de handicap, le harcèlement sexuel, psychologique et moral dont les paroles blessantes.

Afin de lutter contre la violence et le harcèlement dans les transports en commun, encourager la dénonciation. La Commune urbaine d’Antananarivo, en collaboration avec l’association « Women Break the silent » ainsi que des coopératives du transport en commun, a organisé un atelier, à l’Hôtel de ville, hier. La violence et le harcèlement sont condamnés par la loi. Et durant cet atelier, les transporteurs ont été sensibilisés sur les sanctions qui leur seront infligées en cas de dénonciation, les faits et gestes qu’ils ne devront pas faire dans les taxis-be. Or, certains d’entre eux ne savent pas que leurs comportements dépassent les limites. De l’autre côté, les victimes devraient oser faire une dénonciation pour que l’auteur ne reste pas impuni et continue de le faire avec d’autres personnes. « Nous sommes confiants que cet atelier contribuera à la lutte contre les violences dans les transports en commun, et la protection des plus vulnérables dont les femmes, les enfants et les personnes handicapées », soutient le représentant de l’association « Women Break the silent ».

Cette campagne a débuté lors de la journée internationale de la femme, le 8 mars dernier, et va durer 9 mois. Le principal objectif est de sensibiliser les transporteurs sur le respect des droits des plus vulnérables et d’encourager la dénonciation.

« Women Break the silent » est un mouvement de lutte contre la culture du viol à Madagascar pour mobiliser à travers des outils artistiques. Elle promeut le soutien à la parole des survivantes de violences sexuelles.

Anatra R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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