Publié dans Société

Incendie à Besarety - 9 habitations complètement détruites

Publié le vendredi, 20 mai 2022


Une zone habitée se trouvant dans le secteur du marché de Besarety a été le théâtre d’un incendie dévastateur, jeudi dernier. Dévastateur car le bilan parle de lui-même : neuf maisons partent en flammes et tous les mobiliers se trouvant à l’intérieur avec. Par ailleurs, l’on ne déplore aucune victime. Le comble, c’est que le sinistre a éclaté à un moment où les locataires étaient justement absents des lieux, ayant tous été retenus par leur travail.
Il a fallu les informer sur le drame. Inutile d’en dire davantage sur l’émotion de ces familles qui, en voyant la triste réalité qui les attendait sur place, n’en croyaient pas à leurs yeux ! “Ces familles ont tout perdu dans cet incendie. Le feu n’a rien épargné dont meubles et appareils électroménagers. Pour certains habitants, ce sont leurs économies. Pour d’autres, ce sont leurs dossiers, cartes d’identité incluses”, explique un témoin.
Pour l’heure, l’hypothèse d’un court-circuit serait à l’origine de cet incendie. Il aurait dû se produire dans l’une de ces maisons. Les flammes, à défaut d’être mâtées spontanément, se sont propagées à une vitesse impressionnante avant de s’étendre sur les maisons voisines. Dès que le sinistre a éclaté, des riverains ont informé rapidement les pompiers et la Police. Même si les sapeurs sont intervenus assez rapidement, cela n’a pas empêché les flammes de continuer leurs œuvres destructrices. Une enquête est ouverte.
En une semaine, la Capitale a vu se produire deux incendies assez importants, toujours du fait d’un court-circuit. Le premier du genre est survenu à Mahamasina où deux habitations voisines ont été complètement détruites, tous les mobiliers avec. Là aussi, les pompiers ont beau travailler d’arrache-pied pour tenter de circonscrire les flammes qui ont tout dévasté.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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