Publié dans Société

Coupe du monde de Rugby féminin à 7 - Mialy Rajoelina derrière les ladies Makis !

Publié le mercredi, 29 juin 2022



Une sollicitation satisfaite. Les ladies Makis seven ont demandé à Mialy Rajoelina de devenir leur marraine, lors de leur rencontre avec le Président de la République au Palais d’Etat d’Iavoloha, le 4 mai dernier. « Je n’ai pas hésité à répondre à votre attente. Vous avez les capacités et les performances requises pour atteindre votre objectif », déclare la Première dame. C’était hier matin, lors d’une descente inopinée au Stade Makis où les rugbywomen s’entraînaient. A deux mois de la Coupe du monde de Rugby féminin à 7, les ladies Makis renforcent leurs entraînements. L’équipe nationale féminine a pu se démarquer, avec son statut de numéro 2, lors de l’Africa Women’s seven en Tunisie. Cet exploit lui vaut la qualification au Mondial, lequel se fera du 9 au 11 septembre prochains à Cape Town, en Afrique du Sud. Celle de Madagascar fera partie des 16 meilleures équipes en lice pour cette Coupe du monde.
La Première dame et non moins présidente de l’association Fitia apporte son soutien aux Ladies Makis seven. Le régime alimentaire spécial pour les athlètes de haut niveau, avec un programme bien défini, sera pris en charge. Il en est de même pour les frais de déplacement ainsi que divers équipements et supports indispensables pour la préparation des rugbywomen. D’un autre côté, les ladies Makis seven vont bénéficier des formations spécifiques dispensées par l’association Fitia. Outre les cours de langue, des formations en cuisine et en informatique leur sont également destinés. « Nous sommes ravies que la Première dame ait répondu à notre appel et nous vienne en aide. D’ailleurs, elle nous a promis de toujours nous soutenir jusqu’à la Coupe du monde », avance la capitaine de l’équipe féminine malagasy de rugby à 7.  
D’un autre côté, l’association Fitia a dépêché une Marie- Catherine Herman pour s’assurer de la préparation physique et psychologique des ladies Makis seven. « Nous allons essayer d’arranger les conditions, de faire en sorte que les athlètes puissent s’entrainer de façon plus aisée, qu’elles aient des matériels, des salles et des supports plus appropriés. Afin qu’elles soient à 100% dans la préparation, il faut leur donner un petit coup de pouce et leur rendre la vie plus facile pour obtenir des résultats probants », avance ce coach sportif en préparation physique, également professeur de fitness-yoga-pilate. « Je connais ce coach depuis des années et j’ai déjà suivi un entraînement avec elle. Elle est plutôt stricte mais elle assure… », rassure Mialy Rajoelina, en s’adressant aux rugbywomen malagasy. « Cette visite inattendue de la Première dame et de la délégation de l’association Fitia ainsi que les nombreux soutiens nous donnent plus de motivation et boostent notre morale. Nos performances ne pourront qu’être meilleures », s’exprime la capitaine de l’équipe. Les athlètes ont été à la fois surprises et émues…
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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