Publié dans Société

Opération « copie » dans l’Analamanga - Plus de 16 000 citoyens jouissent de leur droit fondamental

Publié le mardi, 05 juillet 2022



Objectif presque atteint. L’opération copie d’acte de naissance, organisée par la Région d’Analamanga, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice, sur un financement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), touche actuellement à sa fin. Sur les 17 742 personnes ciblées par ce projet, plus de 16 000 jouissent désormais de leur droit fondamental qu’est leur inscription dans le registre d’Etat civil. Les enfants peuvent désormais être scolarisés tandis que les adultes peuvent avoir leur carte d’identité nationale, jouir de leur droit de vote, etc… « Cette campagne a pu toucher 4 générations, privées de copie depuis des années », confirme Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d’Analamanga. Le retard de la sortie des jugements supplétifs dans le District d’Ankazobe pourrait expliquer le fait qu’un millier de personnes restent sans copie. Mais ce problème est désormais résolu et ils auront les leurs prochainement, selon les informations recueillies.
Pour la Commune de Tanjombato, dans le District d’Antananarivo Atsimondrano, environ 600 enfants, jeunes et adultes ont reçu leurs copies d’acte de naissance, lundi dernier. Marie Razanadrasoa, vendeuse de sacs en sisal, en fait partie. « Deux de mes 4 enfants n’ont pas de copie faute de déclaration de naissance à la Commune », témoigne la mère de famille. C’est également le cas d’une femme âgée de 64 ans, dont les enfants et les petits-enfants sont privés de copie. « Nous allons renforcer le recensement et les sensibilisations pour les déclarations de naissance à la Commune, notamment pour les accouchements à domicile », avance le maire de ladite Commune. 
Environ 2,5 millions d’enfants malagasy n’ont pas de copie d’acte de naissance, selon l’OIF. Une des raisons pour laquelle ce projet va s’étendre dans la Région d’Atsinanana très prochainement. Son élargissement à l’échelle nationale reste un objectif à moyen ou à long terme.
Recueillis par Patricia R.



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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